Nom officiel: République d'Ouzbékistan Population: 28 929 716 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 44) Superficie:447 400 km. car. Système politique: république; présidence autoritaire, avec peu de pouvoirs en dehors de l'exécutif. Capitale: Tachkent Monnaie: sum PIB (per capita):3 800$ US(est. 2013) Langues: ouzbek 74,3% (langue officielle), russe 14,2%, tadjik 4,4%, autres 7,1% Religions: musulmans 88% (majoritairement sunnites), orthodoxes orientaux 9%, autres 3%
Nom
officiel: République
d'Ouzbékistan Population: 28 929 716
habitants (est. 2014) (rang
dans le monde: 44) Superficie:447
400 km. car. Système politique:
république; présidence autoritaire, avec peu de
pouvoirs en dehors de l'exécutif. Capitale: Tachkent Monnaie:
sum PIB (per
capita):3 800$ US(est. 2013)
Langues:
ouzbek 74,3% (langue officielle),
russe 14,2%, tadjik 4,4%, autres 7,1% Religions:
musulmans
88% (majoritairement sunnites), orthodoxes orientaux 9%, autres 3%
GÉOGRAPHIE
Chim Gan
Le pays s'étend du pourtour de la mer d'Aral aux montagnes du Tian Shan et du Pamir. Il est, pour près des trois quarts, peuplé d'Ouzbeks de souche, islamisés. Le climat est souvent aride, mais l'irrigation permet la production de coton, de fruits et de vins, à côté de l'élevage (bovins et surtout ovins). Le sous-sol recèle du pétrole et surtout du gaz naturel. Toutefois l'enclavement du pays est un obstacle au développement.
1. Les aspects physiques
C'est une ancienne République fédérée de l'URSS, créée en 1924 lors de la division du Turkestan russe en républiques nationales. Son territoire s'inscrit dans le grand bassin dépressionnaire Touranien. La moitié occidentale du pays est le domaine des grandes étendues désertiques. Au centre s'étend la plaine aride et sableuse de Kyzylkoum, clairsemée de hauteurs isolées (500-950 m d'altitude). Vers l'ouest, au-delà du delta de l'Amou-Daria, se trouve le plateau du désert d'Oustiourt, culminant à 250 m d'altitude. La moitié orientale du territoire est occupée par de riches piémonts et vallées, séparées par les chaînes des montagnes de Tian Shan (4 000 m) et du Turkestan-Zerafchan (Guissar-Alay, 5 000 m). La dépression du Fergana, très fertile, se prolonge vers l'E. sur le territoire du Kirghizistan voisin.
Les principaux fleuves de l'Ouzbékistan, qui se jettent tous deux dans la mer d'Aral, sont l'Amou-Daria (1 437 km) et le Syr-Daria (2 137 km). Les rivières de la partie orientale (Angren, Tchyrchyk) sont affluents du Syr-Daria ; les rivières de l'ouest (Zerafchan, Sourhan Daria, Chirabad) constituent la partie amont de l'Amou-Daria.
Le climat continental, caractérisé par des températures excessives (plus de 50 °C en été ; - 30 °C en hiver ; 200-300 mm de précipitations), épargne seulement les dépressions abritées par les montagnes. Les conditions climatiques favorisent l'extension de la végétation de désert et de semi-désert ; les forêts (2 % du territoire) se disputent seulement les versants des montagnes du Sud-Est. Les énormes ponctions d'eau, détournée du fleuve Amou-Daria vers le canal du Karakoum, au Turkménistan, rendent la République autonome de Karakalpaki (au nord-ouest) infertile, salinisée et polluée. L'est du pays regroupe l'essentiel de la population et la quasi-totalité de l'activité économique, au premier rang de laquelle se place l'agriculture.
2. La population
Khiva
L'Ouzbékistan connaît l'une des plus fortes croissances démographiques de l'Asie centrale, et les moins de 15 ans représentent aujourd'hui 36 % de la population. État pluriethnique, l'Ouzbékistan est peuplé à plus de 70 % d'Ouzbeks. Très tôt sédentarisés, ceux-ci, d'origine turque, sont musulmans sunnites mais fortement influencés par le mysticisme soufi, dont l'une des branches les plus importantes a été fondée dans la région. Les fondamentalismes se confondent souvent avec les oppositions régionalistes, notamment à Boukhara. Les Russes, qui forment plus de 8 % de la population, sont concentrés dans les villes et tendent à émigrer en raison de la politique d'« ouzbékisation » de l'Administration. Enfin, les Tadjiks, officiellement 4 % mais sans doute beaucoup plus, sont totalement marginalisés par l'État.
3. L'économie
L'Ouzbékistan est, avec une densité moyenne de 55 habitants par km2, le pays le plus densément peuplé d'Asie centrale. Comme pour ses voisins, son économie avait été entièrement orientée, dans le cadre de la centralisation soviétique, vers la production de matières premières agricoles et minérales, en particulier le coton, permettant à l'ex-U.R.S.S. d'occuper le premier rang mondial dans ce secteur. Cela a conduit à un désastre écologique pour la mer d'Aral, qui tend à disparaître et dont les eaux résiduelles sont très polluées. L'« or blanc » occupe aujourd'hui la moitié de la surface cultivée et représente 18 % de la production mondiale (l'Ouzbékistan est le sixième producteur mondial). Les irrigations permettent aussi quelques cultures de tabac, de canne à sucre, des légumes, des vignes et des vergers. Héritages de la période soviétique, ces cultures irriguées accroissent le problème déjà aigu du manque d'eau. L'Ouzbékistan est à cet égard dépendant du Kirghizistan, tandis que le Kirghizistan dépend de l'Ouzbékistan pour une grande partie de ses importations énergétiques. Ces échanges donnent lieu à des tensions, les ruptures d'approvisionnement de gaz naturel ouzbek entraînant en représailles des coupures d'eau de la part du Kirghizistan. Depuis l'indépendance (en 1991), le gouvernement ouzbek s'est efforcé de diversifier les cultures et de promouvoir les industries de seconde transformation, notamment textiles.
Le sous-sol recèle d'importantes richesses naturelles : or, pétrole (à Gazli, Djarkak, Moubarek), gaz naturel (seconde réserve de la région après le Turkménistan), houille, molybdène, plomb, zinc, manganèse. Le gaz naturel est exporté et la production de pétrole est attractive pour les investisseurs étrangers. De plus, l'Ouzbékistan est le septième producteur mondial d'uranium. Les autres grandes activités sont l'industrie chimique (engrais) et pétrochimique et les constructions mécaniques (équipements agricoles et pour l'industrie textile).
4. Les régions
Samarkand, Ouzbékistan
Bien que difficilement accessible (à moins de passer par le Tadjikistan), la dépression du Fergana, à l'est, entre les massifs du Tian Shan et du Pamir, est une région riche aux fortes densités de population. Ce bassin fertile a été mis en valeur grâce à l'irrigation (coton, fruits, légumes, mûriers). Les villes sont nombreuses et associent activités d'échange et industries légères dérivées de l'agriculture : usines textiles à Namangan, Fergana et Margilan, industries diverses à Andijan. Du pétrole et du gaz naturel sont extraits près de Minboulak, et la ville de Fergana possède un vaste complexe pétrochimique. La population de la région, fortement tribalisée et conservatrice, reste cependant une source d'instabilité sociale. De l'autre côté de la crête du Kouram, qui borde la dépression au nord, un charbon de médiocre qualité est exploité à proximité de la ville d'Angren. De même, des minerais polymétalliques non ferreux sont extraits près d'Almalyk.
À l'extrémité nord-ouest du Tian Shan, la capitale, Tachkent, est une oasis de piémont, autour des vallées du Tchirtchik et de l'Angren : cité cosmopolite comptant plus de 2 millions d'habitants, elle développe une activité scientifique, culturelle et industrielle (mécanique, agroalimentaire, centrale thermique) importante.
Boukhara, la mosquée Kalan
Plus à l'ouest, dans la grande oasis du Zeravchan, se trouvent les deux villes historiques de l'Asie centrale, Samarkand et Boukhara, où sont rassemblés de nombreux Tadjiks. Outre l'agriculture, cette région, et son flanc sud (Karchi, Termez), connaît un développement industriel limité. Cependant, de grands espoirs sont placés dans les mines d'or de Mourintaou (désert du Kyzylkoum) : ce métal précieux constitue déjà le deuxième revenu des exportations du pays.
Au-delà de Boukhara, au nord-ouest, le désert du Kyzylkoum et la République autonome de Karakalpakie sont hostiles et presque inhabités ; le développement économique y décline, et les conditions de santé publique deviennent catastrophiques (avec, notamment, un taux de mortalité infantile de 100 ‰). Cette République, qui n'a d'autonome que le nom, avait été rattachée à l'Ouzbékistan en 1932.
MR: EDITOR
capitalemonde
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