
Belize


Nom officiel: Belize
Population: 340 844 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 177)
Superficie: 22 966 km. car.
Système politique: démocratie parlementaire
Capitale: Belmopan
Monnaie: dollar bélizien
PIB (per capita): 8 800$ US (est. 2013)
Langues: espagnol 46%, créole 32,9%, dialectes mayas 8,9%, anglais 3,9% (langue officielle), garifuna 3,4%, allemand 3,3%, autres 1,4%, inconnu 0,2% (recensement 2000)
Religions: catholiques romains 39,3%, pentecôtistes 8,3%, adventistes du septième jour 5,3%, anglicans 4,5%, mennonites 3,7%, baptistes 3,5%, méthodistes 2,8%, nazariens 2,8%, témoins de jéhovah 1,6%, autres 9,9%, inconnu 3,1%, aucune 15,2% (recensement 2010)
Impressions du Belize
Avec l’anglais comme
langue
nationale, le Belize constitue un phénomène en
Amérique centrale
hispanophone. L'ancien Honduras britannique est resté
profondément
marqué par la colonisation britannique. L'anglais
y est beaucoup plus
présent - le créole parlé est
à base d'anglais - que dans les pays
environnants. Le pays est fortement multilingue, langue maternelle et langue seconde confondues. « Le créole est parlé par plus de 70 % de la population, l’espagnol par 60 % et l’anglais par 46 %. Bref, une majorité de Béliziens parlent à la fois le créole, l’espagnol et l’anglais, sans compter leur langue maternelle (lorsque ce n’est pas l’espagnol). De fait, beaucoup de Béliziens sont polyglottes. » (Source : L'aménagement linguistique dans le monde). |
![]() Belize City |
Par ailleurs, une
large portion de la population est de descendance africaine. Les
Britanniques, qui s'y établirent au
17ème siècle, ont fait venir de
nombreux esclaves de Jamaïque et d'Afrique. Cela donne au
pays, très
ouvert sur la mer, une ambiance très Caraïbes.
Pour les touristes, le Belize est d'abord considéré comme l’une des grandes destinations de la mer des Caraïbes pour la plongée sous-marine. Le récif de la barrière du Belize, le plus grand de l'hémisphère nord - les formations de corail s’étirent sur 290 kilomètres - est même inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Mais le Belize, c'est aussi des ruines mayas peu connues et des forêts tropicales magnifiques. Et mieux encore, un peuple très chaleureux et hospitalier. Si vous cherchez une destination dans la région encore peu touchée par le tourisme, le Belize est pour vous. Le Belize est un pays plutôt pauvre. Mais comme le tourisme est surtout axé sur la plongée sous-marine et compte tenu que les infrastructures sont encore peu nombreuses, le coût de la vie pour le voyageur y est plus élevé que dans les pays voisins. Le pays étant quand même petit, sa visite peut être planifiée dans le cadre d'un séjour au Mexique ou au Guatemala, entre lesquels il est coincé, et il n’est pas nécessaire de s’y attarder longtemps GÉOGRAPHIEL'ossature du relief est constituée par un massif ancien, les monts Maya (qui dépassent 1 000 m). Le Sud, plus montagneux, est davantage arrosé que le Nord. On passe de la forêt caducifoliée, au nord, à la forêt dense équatoriale, au sud. Jusqu'en 1950, l'économie reposait sur le bois.
La population du Belize est pour l'essentiel composée
de métis (44 %), de créoles (afro-cubains, 30 %) et de Mayas (11 %). La
majeure partie de celle-ci vit sur la côte et l'agglomération de Belize
compte plus de 64 000 habitants (soit près du quart de la population).
Environ 45 000 Béliziens vivent à l'étranger, notamment aux États-Unis.
Bien que l'anglais soit la langue officielle de cette ancienne colonie
britannique, l'espagnol s'est de plus en plus affirmé avec l'arrivée de
réfugiés guatémaltèques et salvadoriens dans les années 1980.
1. Une économie agricoleL'agriculture est prédominante au Belize, bien que moins de 15 % des terres cultivables soient exploitées ; elle emploie plus de 25 % des actifs et produit 70 % des denrées – pour l'essentiel la canne à sucre, les agrumes et la banane –, exportées à l'étranger, en particulier vers les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et les Antilles. L'État met en place un système d'imposition des terres non cultivées, pour augmenter l'utilisation des sols, et encourage la production de produits non traditionnels, tels que le concombre et la papaye. Les exportations actuelles sont en effet jugées trop dépendantes des fluctuations financières internationales. D'autre part, l'État encourage le développement du tourisme, par l'aménagement des infrastructures routières et hôtelières, mais aussi par sa participation à la signature des accords Mound Maya – en février 1996, avec le Mexique, le Guatemala, le Salvador et le Honduras – portant sur la protection des sites Mayas.2. Une balance commerciale déficitaireMalgré la création d'une zone de production pour l'exportation, à proximité de l'aéroport international de Belize, la balance commerciale reste fortement déficitaire et le Belize, indépendant depuis 1981, est encore très lié à la Grande-Bretagne, notamment pour l'importation de produits à usage domestique, alimentaire ou pharmaceutique. Les échanges commerciaux avec les autres pays d'Amérique centrale, qui permettraient au Belize de s'affranchir de son ancienne métropole, sont freinés par la médiocrité du réseau routier.HISTOIRELa région fait d'abord partie de l'empire maya, puis subit une invasion de Caraïbes. Fréquenté, au xviie s., par les flibustiers français et anglais, puis par les colons de la Jamaïque, qui viennent couper l'acajou et le bois de campêche, ce territoire est longuement contesté au xviiie s., entre l'Espagne et la Grande-Bretagne, qui se contente du droit de couper les arbres à l'embouchure de la rivière Belize (traités de 1763 et de 1786), mais qui y envoie un surintendant avant de l'ériger en colonie de la Couronne (1862) et de le confier à un lieutenant-gouverneur dépendant de la Jamaïque, en songeant au canal interocéanique. Le Guatemala, voisin, ne cessera plus de réclamer ce territoire. Doté d'institutions autonomes depuis 1964, et gouverné depuis 1954 par le parti uni du Peuple (P.U.P.), le territoire prend en 1973, à l'initiative du Premier ministre George Price, le nom de Belize. Le pays jouit d'un statut transitoire d'autonomie interne, qui aurait dû déboucher, en 1976, sur une indépendance de plein droit. Le mouvement vers l'indépendance est freiné par l'hétérogénéité et la pauvreté de la population, et par le fait que, le Belize étant revendiqué à la fois par le Guatemala et le Mexique, l'appartenance du jeune État à la Grande-Bretagne apparaît comme la garantie de son existence. Cependant, à la suite d'un accord intervenu en mars 1981 entre le Guatemala et la Grande-Bretagne, le Belize accède à l'indépendance en septembre 1981. Les élections de décembre 1984 voient la victoire de l'opposition conservatrice : après avoir dominé la vie politique pendant trente ans, le P.U.P. doit céder le pouvoir au parti démocratique uni (P.D.U.), dont le leader, Manuel Esquivel, devient Premier ministre. En 1989, le P.U.P. remporte les élections législatives ; G. Price redevient Premier ministre.
En janvier 1993, deux membres du P.D.U. forment la
National Alliance for Belizean Rights (NABR) afin de lutter contre le
rapprochement du P.D.U. avec le parti du gouvernement, le P.U.P. En
1993, le P.D.U. abandonne sa politique d'entente avec le P.U.P. et,
bénéficiant du soutien du NABR, remporte les élections qui ramènent
M. Esquivel au pouvoir. Celui-ci, soucieux de rapprocher son pays de ses
voisins d'Amérique centrale, signe le projet d'intégration régionale de
Managua en 1997 et renoue des relations diplomatiques avec le
Guatemala. En 1998, le P.U.P. est à son tour victorieux aux élections
législatives et son chef, Saïd Musa accède au poste de Premier ministre.
En mars 2003, le P.U.P. remporte 22 des 29 sièges de la Chambre des
représentants. Cette victoire s'explique en partie par la bonne tenue de
l'économie marquée par une forte croissance. Mais en avril 2005, des
manifestations pour protester contre des augmentations de taxes et une
grève des employés de la Compagnie de télécommunications tournent à
l'émeute contre le gouvernement, atteint par ailleurs par des scandales
financiers. Ce mécontentement croissant conduit à la défaite de S. Musa
aux élections législatives de février 2008 largement remportées par le
P.D.U. avec 25 sièges sur 31. Dean Barrow devient Premier ministre. .
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