Nom officiel: Nouvelle-Zélande Population: 4 401 916 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 126) Superficie:268 680 km. car. Système politique: démocratie parlementaire Capitale: Wellington Monnaie: dollar néo-zélandais PIB (per capita):30 400$ US (est. 2013) Langues: anglais 89,8% (langue officielle de facto), maori 3,5% (langue officielle de jure), samoan 2%, hindi 1,6%, français 1,2%, chinois du nord 1,2%, yue 1%, autres et non identifié 20,5%, langage des signes (langue officielle de jure) (le total de 120,8% découle des multiples réponses au recensement) (est. 2013) Religions: catholiques 11,6%, anglicans 10,8%, presbytériens et congrégationnistes 7,8%, méthodistes 2,4%, pentecôtistes 1,8%, autres chrétiens 9,9%, chrétiens maoris 1,3%, musulmans 1,1%, hindous 2,1%, boudhistes 1,4%, autres religions 1,4%,aucune 38,5%, autres ou non identifiées 8,2%, objection à répondre 4,1% (totalise plus de 100% parce que des répondant ont nommés plus d'une religion) (basé sur le recensement de 2013)
Impressions de Nouvelle-Zélande
capitalmonde
La Nouvelle-Zélande est un pays facile pour le voyageur, surtout celui qui se débrouille en anglais... quoique les accents, incluant les accents régionaux, nous donnent parfois du fil à retordre. Par exemple, ici le ''fish & chips'' devient oralement le ''fush & chups'' et ''seven'' se prononce ''sivin''...
Le pays ne compte que 4,4 millions d'habitants sur une supercifie qui correspond à environ la moitié de celle de la France.
Le pays compte deux îles principales, l'le du Nord et l'île du Sud, reliées par un service de ferries. Nous y avons visité les trois principales villes - dont Christchurch qui nous a remués un peu - et admiré les somptueux paysages des deux îles.
Comme l'Australie, la Nouvelle-Zékande est un pays neuf, avec une immigration importante et où l'inluence britanique est omniprésente. Et comme en Australie, y circuler, même avec la conduite à gauche, y est facile à cause d'un réseau routier impeccable et une lconduite automobile exemplaire des néo-zélandais.
La Nouvelle-Zélande est un pays moins riche que sa voisine australienne - le PIB par habitant équivaut à moins de 70% de celui de l'Australie - mais le coût de la vie y est pourtant assez semblable. On s'est d'ailleurs demandé tout au long de notre séjour comment les Néo-Zélandais faisaient pour boucler leurs fins de mois.Auckland, la métropole du pays, est bâtie sur une cinquantaines de volcans. La dernière éruption a eu lieu il y a tout juste 600 ans. Il est donc toujours possible qu'un autre volcan se réveille... Mais la ville est surtout tournée vers la mer. Il y aurait pas moins de 135 000 bateaux de toutes les dimensions dans les multiples marinas autour d'Auckland. En fait, nous n'en avons jamais vu autant. C'est assez impressionnant pour une ville qui dépasse à peine le million d'habitants.
Auckland : Sky Tower
Mais quand on regarde une carte de la ville et surtout quand on s'y promène, on comprend mieux. Ici la mer s'immisce partout. Bien sûr, l'aménagement des bords de mer ne sont pas aussi spectaculaires qu'à Sydney, en Australie, mais on y trouve plein de coins charmants. D'ailleurs, si on est néo-zélandais, on a intérêt à aimer la mer... Le pays est constitué de deux îles principales en pleine mer de Tasmanie, dans le Sud du Pacifique, loin des pays voisins. Mais les Néo-Zélandais ne semblent pas s'en porter plus mal!
La ville d'Auckland n'est pas ce qu'on pourrait appeler une belle ville. Mais elle est fort agréable et la qualité de vie y semble excellente. Ville vivante et multiethnique, mais dont le centre-ville se vide littéralement le soir. Les gens se retrouvent dans les cafés sur les quais ou dans leur maison de banlieue... à la ville. En effet, dès qu'on sort de la zone centrale très urbanisée, on se retrouve dans une immense banlieue à la nord-américaine. Bref, on aime bien cette ville un peu nonchalante et toute orientée vers la mer
Te Puia: le geyser Pohutu
Rotorua, au sud-est, compte une forte proportion de sa population qui est d'origine maori. D'ailleurs, la population polynésienne autochtone constituent 15% de la totalité des habitants du pays. La région de Rotorua compte un nombre considérable de phénomènes géothermiques, même en pleine ville. Les phénomènes les plus spectaculaires, dont le célèbre geyser Pohutu, se trouvent sur le territoire des Maoris. Ces derniers profitent donc de l'intérêt qu'ils suscitent pour promouvoir leur culture. Le geyser Pohutu peut atteidre 30 mètres de hauteur quand il a la forme...Il faut dire que l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande est parfois appelée “île fumante”, en raison du grand nombre de volcans qu'on y trouve. En effet, le pays se situe à la jonction de deux plaques tectoniques (la plaque australienne et la plaque pacifique) et il en résulte une activité sismique, volcanique et géothermique importante.
Dans l'île du nord, il faut aussi voir la vallée volcanique de Waimangu avec ses nombreux sentiers pédestres et le parc national Tongarino qui regroupe les plus importants volcans du pays, dont le volcan Ruapehu le plus haut de Nouvelle-Zélande avec ses 2 800 mètres. On peut accéder à ce volcan en voiture jusqu'à 1600 mètres, en télésiège jusqu'à plus de 2000 mètres et le reste à pied sur un sentier vers le cratère. Pour le reste, le parc est facilement accessible via la route des volcans. Le parc national Tongarino compte quatre volcans majeurs toujours actifs, dont le Tongariro qui est en éruption en ce moment.
Wellington, tout à fait au sud de l'île du nord est la capitale du pays avec ses quelque 170 000 habitants. La ville est littéralement coincée entre la baie où elle niche et les collines des alentours. Tout comme Auckland, le centre se vide à la fin de l'après-midi, au profit des banlieues où la population - donc les fonctionnaires qui travaillent en ville - réside. C'est de là que part (où arrive...) les ferries qui relient les deux ìles. Il est plus prudent de réserver sa place sur le ferry si on veut partir à l'heure de son choix. Et il est conseillé de faire la tyraversée de trois heures je jour pour admirer les paysages spectaculaires dans les fjords de l'île du Sud.
Wellington
Au nord de l'île du Sud, dans la région de Marlborough,on trouve de nombreux domaines vinicoles que l'on peut visiter. À l'échelle mondiale, la Nouvelle-Zélande n'est pas un grand producteur de vin. Mais de plus en plus, la qualité de ses vins est reconnue. Cela est dû particulièrement à la qualité de ses sauvignons blancs qui ont largement acquis leurs lettres de noblesse, surtout dans les pays anglophones. C'est aussi de plus en plus de cas de certains de leurs vins rouges, surtout leur pinot noir.
Mais, ce qu'il y a de plus spectaculaire dans l'île du Sud ce sont ses paysages montagneux - les Alpes du sud - de l'intérieur de l'île. Quelque soit la route qu'on emprunte pour traverser l'île d'est en ouest ou vice versa, c'est un véritable plaisir pour les yeux. Les routes serpentent entre une mer d'un bleu-vert très particulier et des montagnes dorées vraiment magnifiques avec parfois des sommets ennneigés.
Sur la côte ouest, les glaciers Franz Josef et Fox ne sont plus ce qu'ils étaient. Eux aussi subissent les contrecoups du réchauffement climatique. La marche dans le lit de la rivière de fonte du glacier Frantz Joseph est plus impressionnante encore que le glacier lui-même. Le paysage témoigne de la puissance de la glace et de la violence de son action sur les parois de la montagne. Ceci dit, le glacier reste quand même une force de la nature. Il est peut-être moins beau que dans ses meilleures années, mais il fait encore quand même 12 kilomètres de long.
Paysage de l'île du Sud
De retour sur la côte est, on peut visiter la seconde ville du pays Chrischurch, avec ses 400 000 habitants. La ville, particulièrement le centre-ville, a été victime d'un violent tremblement de terre en 2011 qui a fait 185 victimes. Le centre-ville, largement détruit, commence à peine à être accessible en certains endroits. La reconstruction prendra encore quelques années. À cause de ces événement, la visite de la ville prend une allure très particulière. On peut y voir, entre autres, l'ingéniosité de ses habitants pour faire en sorte que la vie y continue. Beaucoup de moments émouvants.
Bref, la Nouvelle-Zélande est un pays fort agréable à visiter. Les Néo-Zélandais sont gentils et sympatiques et les amoureux de la nature et du plein air seront comblés.À partir de la Nouvelle-Zélande, il est facile de prendre un vol pour la l'Australie ou une des nombreuses îles du Pacifique sud comme les Îles Fidji, Samoa, les Îles Salomon, Vanuatu, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ou encore vers des destinations asiatiques au nord comme l'Indonésie, laPapouasie-Nouvelle-Guinée ou la Malaisie.
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Cartes du pays:
University of Texas Libraries: site très complet pour des cartes variées d'un pays et de ses composantes.
Données socio-économiques:
CIA World Factbook: une mine de données, tenues à jour, concernant l'histoire, la géographie, la population, l'organisation administrative et politique, l'économie, les communications, les transports, etc.(en anglais). Les données publiées plus haut proviennent de ce site.
L'aménagement linguistique dans le monde: un tour d'horizon complet de la situation linguistique en Nouvelle-Zélande, le tout mis en contexte.
OCDE: toutes les statistiques et analyses de l'OCDE sur la Nouvelle-Zélande.
Perspective Monde - Nouvelle-Zélande: outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis 1945, développé par l'Université de Sherbrooke. Statistics New Zealand: site officiel des statistiques gouvernementales néo-zélandaises.
La Nouvelle-Calédonie est un archipel d'Océanie situé dans l'océan Pacifique Sud à 1 500 km à l'est de l'Australie et à 2 000 km au nord de la Nouvelle-Zélande
Nom officiel: Nouvelle-Calédonie Population: 267 840 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 182) Superficie: 18 575 km. car. Système politique: démocratie parlementaire; collectivité sui generis d'outre-mer de la France Capitale: Nouméa Monnaie: Franc pacifique (CFP) PIB (per capita):37 700$ US (est. 2008) Langues: français (langue officielle), 33 dialectes mélansiens et polynésiens Religions: catholiques romains 60%,protestants 30%, autres 10%
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University of Texas Libraries: site très complet pour des cartes variées d'un pays et de ses composantes. Deux cartes de la Nouvelle-Calédonie. Nouméa: carte interactive de la capitale.
Données socio-économiques:
CIA World Factbook: une mine de données, tenues à jour, concernant l'histoire, la géographie, la population, l'organisation administrative et politique, l'économie, les communications, les transports, etc.(en anglais). Les données publiées plus haut proviennent de ce site.
L'aménagement linguistique dans le monde: un tour d'horizon complet de la situation linguistique en Nouvelle-Calédonie, le tout mis en contexte. Institut de la statistique et des études économiques: toutes les données les plus récentes sur la Nouvelle-Calédonie.
Le barrage de Yaté et son lac de rétention (Photo: Thomas Cuelho)
Nom officiel: Royaume de Norvège Population: 5 147 792 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 120) Superficie:323 802 km. car. Système politique: monarchie constitutionnelle Capitale: Oslo Monnaie: couronne norvégienne PIB (per capita):55 400$ US (est. 2013) Langues: norvégien bokmal et norvégiennynorsk (langues officielles), sami et quelques minorités de langue finnoise; note: le sami est la langue officielle dans neuf municipalités Religions: église de Norvège (luthériens évangéliques) 82,1%, autres chrétiens 3,9%, musulmans 2,3%, catholiques romains 1,8%, autres 2,4%,non spécifié 7,5% (recensement 2011)
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CIA World Factbook: une mine de données, tenues à jour, concernant l'histoire, la géographie, la population, l'organisation administrative et politique, l'économie, les communications, les transports, etc.(en anglais).
Les données publiées plus haut proviennent de ce site.
L'aménagement linguistique dans le monde: un tour d'horizon complet de la situation linguistique en Norvège, le tout mis en contexte.
OCDE: toutes les statistiques de l'OCDE sur la Norvège.
Perspective Monde - Norvège: outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis 1945, développé par l'Université de Sherbrooke.
Statistics Norway: site officiel des statistiques gouvernementales norvégiennes.
Nom officiel: République fédérale du Nigéria Population: 177 155 754 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 7) Superficie:923 768 km. car. Système politique: république fédérale Capitale: Abuja Monnaie: naira PIB (per capita):2 800$ US (est. 2013) Langues: anglais (langue officielle), haoussa, yorouba, igbo (ibo), fulani Religions: musulmans 50%, chrétiens 40%, croyances indigènes 10%
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CIA World Factbook: une mine de données, tenues à jour, concernant l'histoire, la géographie, la population, l'organisation administrative et politique, l'économie, les communications, les transports, etc.(en anglais). Les données publiées plus haut proviennent de ce site.
L'aménagement linguistique dans le monde: un tour d'horizon complet de la situation linguistique au Nigéria, le tout mis en contexte.
Organisation mondiale de la santé (OMS): le point sur les questions de santé au Nigéria.
Perspective Monde - Nigéria: outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis 1945, développé par l'Université de Sherbrooke.
Nom officiel: République du Niger Population: 17 466 172 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 62) Superficie:1 267 000 km. car. Système politique: république Capitale: Niamey Monnaie: franc de la Communauté financière africaine PIB (per capita):800$ US (est. 2013) Langues: français (langue officielle), haoussa, zarma Religions: musulmans 80%, autres (incluant croyances indigènes et chrétiens) 20%
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Données socio-économiques:
CIA World Factbook: une mine de données, tenues à jour, concernant l'histoire, la géographie, la population, l'organisation administrative et politique, l'économie, les communications, les transports, etc.(en anglais). Les données publiées plus haut proviennent de ce site.
L'aménagement linguistique dans le monde: un tour d'horizon complet de la situation linguistique au Niger, le tout mis en contexte.
Organisation mondiale de la santé (OMS): le point sur les questions de santé au Niger.
Perspective Monde - Niger: outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis 1945, développé par l'Université de Sherbrooke.
Nom officiel: République du Nicaragua Population: 5 848 641 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 109) Superficie:129 494 km. car. Système politique: république Capitale: Managua Monnaie: cordoba or PIB (per capita): 4 500$ US(est. 2013) Langues: espagnol 95,3% (langue officielle), miskito 2,2%, meztizo de la côte caribéenne 2%, autres 0,5% (recensement 2005) Religions: catholiques romains 58,5%, évangélistes 21,6%, moraviens 1,6%, témoins de Jehovah 0,9%, autres 1,7%%, aucune 15,7% (recensement 2005)
Impressions du Nicaragua
Le Nicaragua possède le statut peu enviable de deuxième pays le plus pauvre des Amériques, tout de suite aprèsHaïti. Le pays a énormément souffert des guerres civiles qui l'ont déchiré, des régimes corrompus ou maladroits qui s’y sont succédés et des interventions extérieures qui ont paralysé son développement.À la fin des années 70, la période qui précéde et celle qui a suivi l'arrivée au pouvoir des sandinistes d'obédience marxiste, avec Daniel Ortéga à leur tête, ont été particulièrement difficiles. La guerre civile opposant les Sandinistes et les Contras, financés par les États-Unis, a fait quelque 30 000 morts. En 1990, Daniel Ortéga a été défait aux élections qu'il a déclenchées en pensant les remporter. Mais en novembre 2006, après avoir publiquement déclaré avoir renoncé au marxisme-léninisme et s'être rapproché de l'Église catholique, Daniel Ortéga a cette fois été élu président du pays. Sauf qu’on ne se refait jamais totalement : le pays est tapissé d'affiches d'inspiration révolutionnaire à la gloire du nouveau régime et de son président.
Le Nicaragua est un pays plutôt montagneux dans sa partie ouest, plat et recouvert d'une jungle tropicale humide du côté est. Une grande partie du territoire n'est pas facilement accessible et la population se concentre surtout du côté du Pacifique. Deux grands lacs occupent une bonne partie du territoire : le lac de Managua, sur les bords duquel s’élève la capitale Managua, et l'immense lac Nicaragua, où se trouve la magnifique ville de Granada. Au milieu du lac Nicaragua, sur l'île d'Ometepe, se dressent deux superbes volcans : Concepcion et Maderas.
Leon - Mercado municipal
Managua a été partiellement détruite par un tremblement de terre à deux reprises, en 1931 et en 1972. La ville n'a jamais été entièrement reconstruite, ce qui fait de cette métropole une ville qui n'est pas vraiment une. Très étendue, elle ne possède pas vraiment de centre ni de tissu urbain défini, et on a constamment l'impression d'être devant des tentatives d’urbanisme qui n’ont pas encore abouti ou des essais qui ne sont pas encore concluants. On sent bien l’effort mais les moyens manquent visiblement et l’état actuel des choses révèle une absence évidente de vision globale.La deuxième ville en importance, Leon, au nord-ouest du pays, possède le charme certain des villes coloniales et mérite qu’on s’y arrête. Mais la plus jolie et la plus intéressante ville du Nicaragua, sinon de toute l’Amérique centrale, c’est Granada. Sise à l'ombre du volcan Mombacho, son architecture coloniale est l'une des mieux préservées et des mieux mises en valeur. On y sent une qualité de vie intéressante à laquelle l’argent du tourisme n’est probablement pas étranger.
Encore peu touristique, le Nicaragua pourrait devenir une destination à découvrir au cours des prochaines décennies, en autant que l'on y développe des infrastructures adéquates et que l’on rajuste les prix à la baisse. Parce que, comme tous les pays d'Amérique centrale, le Nicaragua n'est plus une destination pas chère même s'il est très pauvre. Le coût de l'hébergement y est particulièrement élevé.
On accède facilement au Nicaragua par voie terrestre à partie des pays voisins, le Honduras et le Costa Rica.
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University of Texas Libraries: site très complet pour des cartes variées d'un pays et de ses composantes.
Données socio-économiques:
CIA World Factbook: une mine de données, tenues à jour, concernant l'histoire, la géographie, la population, l'organisation administrative et politique, l'économie, les communications, les transports, etc.(en anglais). Les données publiées plus haut proviennent de ce site.
L'aménagement linguistique dans le monde: un tour d'horizon complet de la situation linguistique au Nacaragua, le tout mis en contexte.
Organisation mondiale de la santé (OMS): le point sur les questions de santé au Nicaragua. Perspective Monde - Nicaragua: outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis 1945, développé par l'Université de Sherbrooke.
Nom officiel: Népal Population: 30 986 975 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 41) Superficie:147 181 km. car. Système politique: démocratie parlementaire Capitale: Katmandou Monnaie: roupie népalaise PIB (per capita):1 500$ US (est. 2013) Langues: népali 44,6% (langue officielle), maithili 11,7%, bhojpouri 6%, tharu 5,8%, tamang 5,1%, néwar 3,2%, magar 3%, bajjika 3%, urdu 2,6%, avadhi 1,9%, limbu 1,3%, gurung 1,2%,, autres 10,4%, non spécifié 0,2% (recensement 2011) Note: 123 langues rapportées comme langues maternelles Religions: hindous 81,3%, bouddhistes 9%, musulmans 4,4%, kirants 3,1%, autres 0,5%, non spécifié 0,2% (recensement 2011)
Impressions du Népal
Un pays de temples et de pagodes à profusion, un pays de montagnes et de paysages somptueux, un pays habité par des gens souriants et affables. Difficile ne pas aimer le Népal.
Coincé dans ses montagnes entre l'Inde et la Chine, les deux pays les plus populeux de la planète et deux économies en pleine explosion, le petit Népal réussit quand même a tirer son épingle du jeux.
Au plan touristique, le Népal a bien changé au cours des dernières décennies. Dans les années 60 et 70, le Népal était la destination à la mode de la jeunesse hippie et Katmandou était la capitale des paradis artificiels.
Aujourd'hui, le Népal mise beaucoup sur le trekking dans l'Himalaya et vise une clientèle plus saine et plus lucrative. Autre temps, autres moeurs...
Mais, nul besoin d'être amateur de trekking pour apprécier le Népal. Katmandou est une ville extrêmement riche au plan historique et culturel. Le Népal est la terre des dieux! On bute dans les temples, les stupas et les oratoires à tous les cent pas.
Deux temples fabuleux raviront particulièrement le voyageur: Swayambhunath, au sommet de sa colline et dont l’œil géant surveille toute la vallée, et Pashupatinath, au bord de sa rivière et où se font les crémations. À six kilomètres de Katmandou, l’ancienne ville royale de Patan est un pur enchantement.
Dans la capitale, Katmandou, certains quartiers n'ont rien à envier au modernisme à l'occidentale, à tel point que l’UNESCO a dû intervenir pour empêcher la saccage du centre historique. Mais à quelques kilomètres à peine, la ville de Bhaktapur (Bhadgaon) a conservé son allure de ville médiévale, tant par son architecture que par son mode de vie et son artisanat.
Pokara - Lac Phewa Tal
Pour prendre un peu l’air des montagnes, une excursion à Pokhara, petite ville à 200 kilomètres à l'ouest de Katmandou, s'impose. Le long du trajet, les paysages sont extraordinaires et la route traverse d’intéressantes zones habitées. À partir de Pokhara, il est possible d'organiser son propre «trekking», sans équipement et sans guide, et de rejoindre, par des sentiers ou des petites routes, des villages blottis dans des vallées superbes entourées de montagnes, où la vie traditionnelle népalaise suit tranquillement son cours. Incontournable!
Un voyage au Népal peut très bien se glisser dans un itinéraire de visite de l’Inde ou de la Chine, ses voisins. Après la surcharge physique et émotionnelle de l’Inde, le Népal est une pause très appréciée dont votre système digestif, en particulier, vous sera très reconnaissant. On peut y accéder par voie terrestre, mais c’est plus facile de s’y rendre en avion. De la Chine, on n’a pas vraiment le choix: l’Himalaya, c’est haut!
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Données socio-économiques:
CIA World Factbook: une mine de données, tenues à jour, concernant l'histoire, la géographie, la population, l'organisation administrative et politique, l'économie, les communications, les transports, etc.(en anglais). Les données publiées plus haut proviennent de ce site.
L'aménagement linguistique dans le monde: un tour d'horizon complet de la situation linguistique au Népal, le tout mis en contexte.
Banque asiatique de développement: donne accès à une vaste batterie de statistiques et d'indicateurs économiques sur des pays d'Asie.
Organisation mondiale de la santé (OMS): le point sur les questions de santé au Népal.
Perspective Monde - Népal: outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis 1945, développé par l'Université de Sherbrooke.
Bhadgaon (Bhaktapur)Durbar Square - Palais royal et temple de Siddhi Lakshmi
Nom officiel: République de Namibie Population: 2 198 406 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 143) Superficie: 825 418 km. car. Système politique: république Capitale: Windhoek Monnaie: dollar namibien PIB (per capita): 8 200$ US(est. 2013) Langues: langues oshiwambo 48,9%, nama/damara 11,3%, afrikaans 10,4% (langue d'usage de la majorité de la population et d'environ 60% de la population blanche), langues otjiherero 8,6%, langues kavango 8,5%, langues caprivi 4,8%, anglais (langue officielle) 3,4%, autres langues africaines 2,3%, autres 1,7%. Note: la Namibie compte 13 langues nationales reconnues.(est. 2011) Religions: chrétiens 80% à 90% (luthériens au moins 50% ), croyances indigènes 10% à 20%
Impressions de Namibie
Jusqu'à maintenant, la Namibie est un secret bien gardé qu'on s'échange entre initiés privilégiés. Et pourtant, les attraits de la Namibie méritent d'être criés sur tous les toits : ce pays est magnifique, facile et passionnant. Une époustouflante révélation!
Le Namib, pure merveille de lumière et de couleurs, est probablement le désert le plus accessible du monde et certainement l'un des plus beaux. Les routes, peu fréquentées et souvent bien droites sur des dizaines de kilomètres, traversent une infinité de paysages aux reliefs et aux couleurs sans cesse changeants.
Des étendues dorées bordées de collines plissées du sud aux dunes roses et ocre du Namib Naukluft Park en passant par les cols sculptés dans la pierre de Gaub Pass ou de Kuiseb Pass, les paysages de la Namibie sont partout un pur enchantement.
Namibie - Désert du Namib
Le parc d'Etosha promet des rencontres rapprochées inoubliables avec la faune africaine. Nulle part au monde ailleurs que dans le sud de l'Afrique on ne trouve autant d'animaux divers regroupés dans des espaces aussi restreints. En saison sèche, circuler en voiture d'un point d'eau à un autre garantit qu'on va se retrouver à coup sûr au beau milieu de troupeaux de zèbres, de girafes ou d'éléphants. C'est génial!
Les villes de Namibie ne ressemblent pas du tout à l'image qu'on se fait de l'Afrique. Elles ont souvent un petit air européen dont le charme colonial indéniable surprend. Il serait dommage de ne pas s'y attarder un peu, d'autant plus qu'elles sont abondamment pourvues en services de qualité.et que les gens y sont accueillants et serviables.
La Namibie est facilement accessible à partir de l'Afrique du Sud, le Botswana ou la Zambie.
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Nom officiel: République du Mozambique Population: 24 692 144 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 50) Superficie:801 590 km. car. Système politique: république Capitale: Maputo Monnaie: métical PIB (per capita):1 200$ US (est. 2013) Langues: macua (ou makhuwa) 25,3%, xichangana 10,3%, portugais10,7% (langue officielle), iomwe 7,0%, sena 7,5%, chuwabo 5,1%, autres langues du pays 30,1%, autres 4%, (recensement 1997) Religions: catholiques 28,4%, autres chrétiens 27,7%, musulmans 17,9%,autres 7,2%, aucune 18,7% (recensement 2007)
Impressions du Mozambique
Le Mozambique se relève encore péniblement de la guerre civile qui l'a ravagé pendant 17 ans, jusqu'au début des années 90. Mais les efforts commencent à donner des résultats. Le réseau routier et les infrastructures touristiques, particulièrement dans la moitié sud du pays, s'améliorent constamment. Les parcs nationaux sont aussi en «reconstruction» et la faune sauvage, largement exterminée pendant la guerre civile, y est peu à peu réintroduite.
On sent une volonté palpable chez la population de s'en sortir et d'améliorer lentement mais sûrement son quotidien. Bien sûr, on est encore loin de la richesse de son puissant voisin, l'Afrique du Sud, ou même de celle du petit état du Swaziland, à sa frontière sud.
Si vous cherchez un coin pour le farniente, le pays possède des plages paradisiaques baignées par les eaux chaudes de l'Océan Indien, sans contredit les plus belles du sud de l'Afrique. Avec de gros moyens, vous pouvez choisir l'archipel de Bazaruto et avec de moins gros, Vilankulo. Sinon, les moins fortunés pourront se partager un secret bien gardé: Tofo, plus au sud. La sympathique petite station balnéaire propose une belle plage, des possibilités de plongée sous-marine et d’excellents restaurants. C’est la plus abordable... pour le moment.
Maputo
Ne négligez pas la capitale, Maputo, une grande ville frémissante. Maputo s’est beaucoup développée sous le parapluie de l’Union soviétique avant de dépérir sous les intempéries combinées de la chute du régime soviétique et de la guerre civile. Aujourd’hui, la ville commence à revivre et il ne faut pas hésiter à marcher longuement dans ses rues pour en apprécier le charme renaissant, les beaux immeubles, les cafés et les restos, les marchés et les boutiques.
Le sud du pays est facilement accessible à partir de l'Afrique du sud, du Swaziland ou du Zimbabwe.
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GÉOGRAPHIE
Le pays, généralement bien arrosé, est formé essentiellement d'une
vaste plaine côtière, s'élevant vers l'intérieur. L'économie est à
dominante agricole (manioc, maïs, sorgho, canne à sucre, coton, thé,
noix de cajou). La guerre civile (années 1980 surtout) et des périodes
de sécheresse ont ruiné le pays, en faisant l’un des plus pauvres du
monde. Toutefois, soutenu par l’aide internationale, le Mozambique
enregistre aujourd'hui des résultats encourageants en matière de
développement : mise en valeur de son potentiel hydroélectrique, début
d'exploitation des richesses de son sous-sol (gaz naturel offshore,
charbon) et diversification industrielle (fonderie d'aluminium,
sidérurgie).
1. Le milieu naturel
Le Mozambique s'étire entre 10 et 27° de latitude S. sur l'océan
Indien. Le pays est de médiocre altitude. Les aplanissements anciens,
fracturés dans la terminaison méridionale du Rift (fossés du lac Malawi et du Zambèze),
couvrent une partie du Nord, à des altitudes comprises entre 700 et
1 200 m, avec quelques reliefs plus élevés (mont Namuli, 2 453 m). Entre
la Ruvuma et le 16e parallèle,
l'extrême Nord possède une côte découpée aux belles rades naturelles.
Le sillon de la Lugenda tranche les chaînes Maniamba-Amaramba (1 848 m).
La plaine côtière, large au sud, rétrécie au nord, couvre 44 % du pays.
Elle est couverte d'épandages sableux et d'alluvions récentes sur des
sédiments crétacés et tertiaires. À l'ouest, des plateaux s'étagent
entre 200 et 600 m, suivis, par un second palier, entre 600 et 1 000 m.
Sur les frontières sud-africaine et zimbabwéenne, ils prennent un aspect
montagneux et dépassent 1 000 m (mont Binga, dans le massif de
Chimanimani, 2 436 m, point culminant du pays). Plaines et vallées ont
un climat chaud, et les pluies augmentent sur les régions d'altitude
plus élevée.
Grâce aux influences conjuguées de la mousson de
l'été austral venue du nord-est et du courant chaud du Mozambique, le
pays connaît un climat de type tropical (longue saison des pluies de
novembre à mars), mais les précipitations sont plus fortes sur le
littoral, dans le Nord et sur les hauteurs. La chaleur est extrême dans
le fossé du Zambèze, tandis qu'au sud des montées d'air polaire peuvent
abaisser la température en hiver. La saison sèche, au cours de laquelle
souffle l'alizé du sud-est, s'allonge et s'intensifie vers le sud, qui
reçoit 780 mm de pluies par an.
La savane à graminacées domine, parsemée de forêts
claires, infestées de glossines, dans les lieux plus humides et coupée
de forêts-galeries le long des grands fleuves ; elle passe à la steppe
dans les vallées sèches de l'intérieur. Sur les sols sableux du Sud
apparaissent des forêts xérophiles. En haute altitude apparaissent les
conifères, précédant la prairie subalpine. La forte érosion des sols due
aux pratiques des feux de brousse est combattue par un grand effort de
reboisement et la constitution de réserves naturelles (Gorongoza).
Les cours d'eau, rares au sud, se multiplient dans le
nord, en coulant du nord-ouest vers le sud-est et en coupant ainsi le
pays. Leur cours supérieur se coupe de chutes et de rapides à la
descente des hautes terres. Sur les bas plateaux et dans la plaine
côtière, ils coulent d'une manière indécise (méandres, lagunes) et se
terminent par des deltas marécageux. C'est le cas de la Ruvuma, du Lurio, du Sabi (ou Save). Deux ont une importance particulière : le Limpopo (grossi de l'Olifants) et le Zambèze.
Descendus des plateaux, ce sont des fleuves très abondants et chargés
d'alluvions. La vallée du Zambèze, abritée, chaude et sèche (moins de
700 mm de pluies), ouvre une bonne voie de pénétration. Le fleuve, coupé
de rapides en amont, traverse une région très minéralisée. Après de
nouvelles gorges (Lupata), le Zambèze entre dans la plaine et s'achève
par un delta de 70 km de front. Le Mozambique possède un fragment du lac Malawi enserré dans des chaînes dépassant 3 000 m.
2. La population
D'origine bantoue essentiellement, la population mozambicaine,
composée d'une dizaine de groupes, est peu homogène et inégalement
répartie sur l'ensemble du territoire. La densité n'y est supérieure à
la moyenne nationale (29 habitants par km2) que sur le littoral, dans quelques régions au nord du 16e parallèle
et surtout dans celles situées au sud, autour de la capitale Maputo
– excentrée à l'extrême sud du pays –, d'où proviennent les élites
politiques et administratives du pays. Les métis et la population
blanche sont peu nombreux depuis l'indépendance. Ferment de guerre
civile, les rivalités ethniques, que l'administration coloniale
portugaise puis le gouvernement du FRELIMO ont eu tendance à ignorer,
restent vives, notamment entre le Nord et le Sud, traduisant le
caractère composite de la « nation » mozambicaine. À cette diversité
ethnique correspond une forte hétérogénéité linguistique que masque
imparfaitement l'usage du portugais – langue du colonisateur parlée par
une minorité de la population – comme langue officielle. Marquée par un
fort accroissement naturel (de l'ordre de 2,1 % par an), jeune (44 % de
moins de 15 ans), la population est estimée en 2009 à plus de
22 millions d'habitants (contre 12 millions en 1980). La mortalité
infantile reste élevée, de même que le taux d'analphabétisme (53 % des
plus de 15 ans), malgré les efforts des autorités en matière de
scolarisation. Les séquelles de quinze années de guerre civile (plus
d'un million de morts) sont encore importantes.
3. L'économie
L'économie est sortie exsangue de la guerre civile et de la gestion
pratiquée à la fin de la décennie 1970. L'agriculture qui occupe encore
près de 85 % de la population active n'assure pas l'autosuffisance
alimentaire ; les grandes cultures traditionnelles d'exportation (noix
de cajou, coton, canne à sucre, maïs) ont considérablement souffert des
conflits. La principale richesse du Mozambique demeure son potentiel
hydroélectrique, avec la mise en service de plusieurs centrales sur les
nombreux fleuves que compte le pays et, surtout, l'exploitation du
barrage de Cabora Bassa construit sur le Zambèze en 1972. Longtemps la
cible d'attentats durant la guerre civile, le réseau lié à ce
gigantesque complexe hydroélectrique a été remis en état et peut
désormais fonctionner à pleine capacité. La réhabilitation des lignes
électriques permet d'exporter de l'électricité vers l'Afrique du Sud et
le Zimbabwe voisins.
Les richesses du sous-sol restent en partie
inexploitées. Le Mozambique dispose d'immenses réserves de gaz naturel
et de charbon à coke, de bonne qualité, qui commence à être exploité.
Les réserves de charbon sont estimées entre 25 et 30 milliards de
tonnes, dont une grande part de bonne qualité. Ces réserves, situées
dans la province de Tete, représentent 10 % des réserves mondiales. Les
réserves de pétrole, off shore, sont estimées à 3 700 milliards de m3.
Elles sont situées dans le bassin de Rovuma, dans le nord-est du pays.
L'exploitation de ces immenses ressources est limitée par les faibles
capacités du réseau électrique, du réseau ferroviaire et des ports. Elle
se fait en partie grâce à l'aide internationale et s'établit sous la
direction de grands groupes internationaux, qui construisent aussi les
infrastructures.
Le pays possède aussi des gisements de sel, de mica, d'or et de pierres précieuses.
Tournée essentiellement vers la satisfaction du
marché domestique, l'industrie commence peu à peu à se diversifier.
Depuis la fin de la guerre civile, de grands projets industriels ont été
mis en œuvre, notamment grâce à des capitaux australiens et
sud-africains : construction d'une fonderie d'aluminium et d'une usine
sidérurgique dans la région de Maputo, projet similaire dans la région
de Beira, exploitation du gaz naturel offshore. Cette usine d'aluminium
est le quatrième producteur mondial de ce métal. La bauxite est importée
d'Australie, l'électricité d'Afrique du Sud et la production exportée
en Europe. L'usine assure 7 % du produit intérieur brut, la moitié de la
production industrielle et les deux tiers des recettes d'exportations
du Mozambique.
Le Mozambique est sorti en 1992 de quinze années de
guerre civile qui l'ont totalement ruiné et en ont fait l'un des pays
les plus pauvres du monde. Très fortement aidé par les bailleurs de
fonds internationaux, il enregistre depuis des résultats encourageants
en matière de développement. L'aide internationale représente la moitié
des investissements publics et concerne l'aide alimentaire, la lutte
contre les maladies (sida et paludisme) et la construction des écoles et
des hôpitaux. Bien que le produit intérieur brut soit en constante
progression (7 % en moyenne par an), le pays continue de pâtir des
erreurs du passé et des retards accumulés, ainsi que de périodes de
sécheresse, avec un endettement élevé et un lourd déficit commercial. La
réduction des déséquilibres régionaux entre le Sud plus dynamique et le
reste du pays constitue l'un des principaux enjeux. L'urbanisation
reste encore très limitée. Les villes principales (sauf Nampula) sont
aussi des ports (Maputo, Beira, Quelimane).
HISTOIRE
1. Des origines à l'arrivée des Portugais
Dès le xe siècle, il existe un important
commerce d'ivoire, et peut-être d'or, avec la région au sud des bouches
du Zambèze, où les Arabes créeront ultérieurement le port de Sofala. Les
royaumes Maravi, entre le lac Malawi et le Zambèze, semblent avoir été
une confédération de petites chefferies avec des dynasties héréditaires.
Les rois étaient les organisateurs du commerce intérieur et à longue
distance. La découverte à Manekweni du site d'une capitale bâtie de
pierres atteste la présence dans les terres basses du centre du pays
d'une civilisation comparable à celle de Zimbabwe.
2. xve-xviie siècles
Le pays est déjà prospère lorsque arrivent les Portugais (Covilhã [1490] et Vasco de Gama
[1498]), qui s'installent dans les ports, remontent le Zambèze jusqu'à
Tete (1632) et éliminent les Arabes. Ils signalent (voyage d'António
Fernandes de 1512 à 1516) l'existence, en arrière de Sofala, de divers
royaumes shonas, comme le Kitewe (ou Quiteve), tributaire du Monomotapa,
dont la capitale était située au sud de la vallée du Zambèze. Les
commerçants portugais s'installent dans la basse vallée et s'y
métissent.
Au cours du xviie siècle,
la suprématie du Monomotapa s'estompe : le royaume Barwe émerge, et,
surtout, le Butwa, sur le plateau rhodésien, devient une menace
sérieuse. En 1684, son roi bat le Monomotapa et s'assure la suprématie
sur tout le plateau du Zimbabwe et la zone productrice d'or. Les
Portugais déplacent alors leurs installations au nord de l'embouchure du
Zambèze. Le rôle des Arabes s'accroît dans le Nord, et le commerce des
esclaves, par l'intermédiaire des Yaos, s'amplifie.
3. La domination portugaise
En 1752 les Portugais détachent leurs établissements de la côte du
Mozambique de la colonie des Indes portugaises et installent un
administrateur autonome. Avec les explorations de Serpa Pinto
(1878-1879), ils tentent d'unir l'Angola au Mozambique, agrandi depuis
1875 de la région de la baie de Delagoa, en un empire unique
transafricain, mais se heurtent à l'hostilité britannique. Les accords
de 1886 et 1890 fixent les frontières avec les possessions allemandes,
ceux de 1891 et 1893 avec les possessions britanniques. Anglais et
Allemands, profitant des difficultés économiques de Lisbonne, projettent
un partage qui n'aura finalement pas lieu. Les Portugais confient
l'administration de Manica, Sofala et Beira à la Compagnie du Mozambique
(1891-1942) et celle de la province du Nyassa à la Compagnie du Nyassa
(1893-1929). En 1929, ils annexent le triangle de Kionga, pris aux
possessions allemandes (1919).
Les colonisateurs essaient de tirer le maximum de
profit du pays et d'y maintenir l'ordre. En 1942, les Portugais
établissent à Lourenço Marques, devenue capitale en 1807, à côté du
haut-commissaire, un conseil de gouvernement constitué de fonctionnaires
et de membres élus. En 1951, le Mozambique devient « province
portugaise » d'outre-mer, ce qui ne change pas grand-chose au sort des
travailleurs, qui, depuis l'accord de 1909, vont dans les mines
d'Afrique du Sud et de Rhodésie. En 1960, plus de 800 000 personnes sont
encore soumises au régime du travail forcé sur les chantiers publics et
les plantations de coton. La situation inférieure de fait des Africains
entraîne des manifestations à diverses reprises (500 tués à Mueda en
1960), et des mouvements nationalistes se développent, avec l'appui des
pays voisins, notamment la Tanzanie. La petite bourgeoisie « assimilée »
et les paysans des coopératives agricoles se mobilisent les premiers.
4. L'indépendance
En 1962, Eduardo Mondlane crée, à Dar es-Salaam, le Frente de
Libertação de Moçambique (FRELIMO), qui déclenche la lutte armée en
septembre 1964 à partir du pays makondé dans le Nord. La réaction
portugaise est sévère mais, dès 1965, le FRELIMO contrôle le cinquième
du pays, obligeant le Portugal à envoyer des renforts militaires. Les
clivages politiques au sein du FRELIMO aboutissent en 1969 à
l'assassinat de Mondlane. Son successeur, Simango, ne parvient pas à
préserver l'unité du mouvement. La ligne dure marxiste l'emporte avec la
nomination à la tête du FRELIMO, en 1970, de Samora Moises Machel, qui repousse l'autonomie proposée la même année par le Portugal.
La « révolution des œillets » à Lisbonne (25 avril
1974) permet de trouver une solution politique à l'enlisement militaire
des belligérants sur le terrain. Les accords de Lusaka (septembre 1974)
organisent l'accession à l'indépendance du Mozambique, fixée au 25 juin
1975. S. Machel devient le premier président de la République populaire
du Mozambique. De violentes manifestations d'extrémistes ruinent
rapidement les espoirs de transition pacifique vers une société
multiraciale. L'exode des populations européennes (200 000 départs)
– principalement d'origine portugaise – s'accélère en 1975. Le
Mozambican National Resistance (MNR) se replie en Rhodésie
ségrégationniste où, fort du soutien de celle-ci et de l'Afrique du Sud
de l'apartheid, il se transforme en Resistência Nacional Moçambicana
(RENAMO) et entame une lutte armée contre le FRELIMO. Débute alors une
longue guerre civile qui dure une quinzaine d'années.
4.1. Sur fond de guerre civile
Dès l'instauration de l'indépendance, le FRELIMO tente de
transformer radicalement la société mozambicaine et d'y créer un « homme
nouveau ». La « villagisation » vise à concilier traditions
communautaires africaines et modernisation dans le cadre d'une nouvelle
forme de « socialisme africain ». Le FRELIMO adhère officiellement au
marxisme-léninisme et se présente comme un parti d'avant-garde
révolutionnaire (1977). La situation de pénurie, les vagues de
sécheresse et de famine, la guérilla anticommuniste menée par la RENAMO
sur fond d'hostilité déclarée de l'Afrique du Sud, contraignent le
FRELIMO à modifier sa politique. Une libéralisation de l'économie
s'ébauche dès le début des années 1980 (adhésion au Fonds monétaire international [FMI],
à la Banque mondiale et à la convention de Lomé en 1984). En mars 1984,
S. Machel doit pactiser avec l'Afrique du Sud : celle-ci s'engage à ne
plus soutenir la RENAMO en échange d'une renonciation par le FRELIMO à
son appui à l'African National Congress (ANC)
sud-africain. Cet accord n'étant pas respecté, la lutte se poursuit et,
en septembre 1986, S. Machel disparaît dans un accident d'avion, aux
origines restées mystérieuses.
Joaquim Alberto Chissano
lui succède à la tête de l'État et s'engage résolument sur la voie de
la libéralisation. La référence au marxisme-léninisme est abandonnée en
juillet 1989. Une nouvelle Constitution, instaurant le multipartisme,
est adoptée en novembre 1990. La République populaire du Mozambique est
rebaptisée République du Mozambique. En novembre 1992, après plusieurs
échecs, le président J. A. Chissano et le chef de la RENAMO, Afonso
Dhlakama signent à Rome un accord de paix, sous l'égide des Nations
unies. Il met un terme à une guerre civile responsable de la mort de
près d'un million de Mozambicains, du déplacement de plusieurs millions
de personnes et du délabrement de l'économie.
4.2. Une démocratisation fragile
La démobilisation prévue par les accords de 1992 s'opère lentement
sous le contrôle des Nations unies qui veillent également au bon
déroulement des premières élections pluralistes d'octobre 1994. À
l'élection présidentielle, J. A. Chissano distance largement
A. Dhlakama. Aux législatives, le FRELIMO l'emporte moins nettement
(44 % contre 38 %). Outre le maintien de la paix civile, la tâche
principale du gouvernement FRELIMO est de reconstruire une économie
exsangue. Écartée de toute fonction gouvernementale, la RENAMO tente de
se réorganiser et de tirer parti de son audience populaire. De vives
tensions persistent, perturbant l'organisation et le déroulement des
élections locales en juin 1998 (après avoir été plusieurs fois
repoussées en 1997). La large victoire du parti au pouvoir (FRELIMO)
doit être tempérée par l'important taux d'abstention et surtout le
boycottage des partis d'opposition, notamment de la RENAMO. En décembre
1999, J. A. Chissano et son parti remportent une nouvelle fois les
élections générales. Début 2000, le Mozambique est touché par de graves
inondations. L'année 2002 voit le lancement d'un « Plan d'action de
réduction de la pauvreté ». Ainsi qu'il l'avait annoncé, J. A. Chissano
décide de ne pas briguer un troisième mandat et laisse le soin à son
successeur, Armando Guebuza, de porter le FRELIMO à la victoire. Lors
des élections générales des 1er et 2 décembre 2004, marquées
par un faible taux de participation, A. Guebuza, ancien combattant de la
guerre de libération contre le colonialisme portugais, est élu avec
63,7 % des suffrages contre 31,7 % à Afonso Dhlakama, chef de la RENAMO.
Au sein de la nouvelle Assemblée, le FRELIMO dispose de 160 députés sur
250. Après être arrivé largement en tête aux élections d’octobre 2009,
tandis que son parti obtient 191 sièges, le président sortant est
reconduit dans ses fonctions.
Le début d'une démocratisation de la vie politique
s'est accompagné d'un renforcement de l'aide internationale (plan
triennal de la Banque mondiale, 1996-1998) et d'un allégement de la
dette, près de 70 % de celle-ci ayant été annulés par le Club de Paris.
Le Mozambique a adhéré au Commonwealth en novembre 1995, et il est membre fondateur de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) depuis juillet 1996.
Fort de ses importantes réserves de gaz, de sa
production de charbon et du développement de ses infrastructures, le
Mozambique connaît depuis le début des années 2000 une forte croissance
économique qui conserve un rythme de 7 % à 8 % en 2013-2014, mais dont
les fruits restent très inégalement répartis : en dépit des engagements
de l’État, le taux de pauvreté n’a pas diminué, atteignant toujours plus
de 50 % de la population.
Après être parvenu à un accord de paix avec la RENAMO
mettant ainsi fin à deux ans d’hostilités larvées, le FRELIMO, bien
qu’en recul, conserve le pouvoir à l’issue des élections d’octobre 2014
avec une majorité absolue de 144 députés. Son candidat, Filipe Nyusi,
ministre de la Défense dans le gouvernement sortant, accède à la
présidence de la République avec 57,3 % des suffrages devant A. Dhlakama
(36,6 % des voix) et Daviz Simango, maire de Beira et candidat du
Mouvement démocratique du Mozambique (MDM, 6,3 %). La RENAMO dénonce la
fraude et demande l’annulation du scrutin, mais sa requête est jugée
sans fondement par la Commission électorale. Le nouveau gouvernement
entre en fonctions en janvier 2015.