La Sierra Leone
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Nom officiel: République de Sierra Leone Population: 5 743 725 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 112) Superficie: 71 740 km. car. Système politique: démocratie constitutionnelle Capitale: Freetown Monnaie: leone PIB (per capita): 1 400$ US (est. 2013) Langues: anglais (langue officielle, mendé (langue principale dans le sud), themné (langue principale dans le nord), krio (créole à base d'anglais, langue d'usage et langue première pour 10% de la population mais comprise par 95%) Religions: musulmans 60%, chrétiens 10%, croyances indigènes 30% |
GÉOGRAPHIE
Dans ce pays formé surtout de plaines et de plateaux, proche de l'équateur, au climat tropical humide, les industries extractives dominent (bauxite, rutile et diamants) malgré la présence de cultures commerciales (caféiers, cacaoyers). L'islam a progressé dans une population formée majoritairement de Mendé et de Temné.
Le pays doit son nom (la « montagne du Lion ») à la silhouette de la péninsule de Freetown, qui culmine à 915 m, et qui fut ainsi appelée par Pedro de Sintra, en 1462.
La Sierra Leone a un climat très pluvieux : Freetown reçoit 3 360 mm d'eau par an. Le Sud-Est est d'affinité subéquatoriale, mais le Nord relève du climat soudanien, avec une saison sèche de 5 mois, de décembre à avril. Ce pays portait de belles forêts, aujourd'hui très dégradées, surtout dans les régions intérieures et septentrionales, où dominent les paysages de savanes arborées. Le schéma des unités de relief est assez simple à esquisser : marais côtiers et plaines littorales ; basses surfaces d'aplanissement entaillées dans le socle ancien ; régions montagneuses dans la partie orientale, dominées par de lourdes coupoles granitiques et les barres de quartzites. Là se trouve le point culminant de l'Afrique occidentale, le pic Bintimane (1 948 m).
Deux ethnies, d'importance sensiblement égale, constituent environ 60 % de la population : les Mendés (au nord), venus du Soudan occidental (l'actuel Mali), et les Temnés (au sud), venus du Fouta-Djalon (en Guinée). Le nord-ouest du pays, le long de la frontière guinéenne, est peuplé par les Limbas et les Sussus. Les krios, ou créoles (2 % de la population), sont les descendants d'esclaves libérés qui, amenés d'Angleterre à la fin du xviiie s., s'établirent à Freetown, la capitale. La langue officielle est l'anglais, mais le dialecte créole, le pidgin, dérivé de l'anglais, est d'usage courant sur la côte.
La Sierra Leone connaît une rapide expansion démographique : la population a ainsi plus que doublé en quarante-cinq ans, passant de 2,2 millions d'habitants en 1963 à 5,8 millions en 2007. Cependant, malgré un taux de natalité (46 ‰) et un indice de fécondité (6,5 enfants par femme) très élevés, le taux d'accroissement naturel est plus faible que dans les pays voisins en raison d'une forte mortalité (de l'ordre de 22 ‰). La densité moyenne (82 habitants par km2), relativement faible, ne rend pas compte de l'inégale distribution de la population : les plaines et les bas plateaux, ainsi que la péninsule de Freetown, sont en effet plus peuplés que les plateaux et les montagnes intérieurs. Le pays est encore faiblement urbanisé, avec seulement 40 % de citadins, la seule grande ville étant Freetown (800 000 habitants).
L'instabilité politique, qui a débouché sur une guerre civile meurtrière, déclenchée par un mouvement rebelle au début des années 1990, a achevé de ruiner l'économie du pays, aujourd’hui l’un des plus pauvres du monde, et qui présente tous les caractères d'un pays en voie de développement : l'agriculture reste l'activité essentielle, les mines fournissent des matières premières à exporter, l'industrie de transformation est faible (valorisation de produits agricoles). L'agriculture vivrière et les cultures paysannes d'exportation constituent les deux aspects de l'activité agricole : riz pluvial, mil, arachide et manioc caractérisent l'agriculture vivrière des régions intérieures, le riz des marais et le riz irrigué étant cultivés dans les vallées et les régions littorales. Dans la péninsule de Freetown, les cultures maraîchères sont bien développées. Les principales cultures d'exportation étaient avant la guerre civile le caféier, le cacaoyer et les amandes de palmiste ; elles sont devenues presque négligeables. Les minerais fournissent la majeure partie des exportations : les diamants viennent largement en tête, suivis du minerai de fer, de la bauxite et du titane. Les possibilités hydroélectriques sont à peine exploitées. Les industries de transformation n'emploient qu’une toute petite partie de la population active (simples industries de consommation urbaine). C'est seulement depuis la Seconde Guerre mondiale qu'un réseau routier convenable a été établi et que Freetown a été reliée à son arrière-pays. C'est la Grande-Bretagne qui demeure le principal fournisseur et, surtout, client du pays
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