vendredi 1 mai 2015

Le Sri Lanka

Le Sri Lanka
capital monde
 Capitale: Colombo

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Drapeau du Sri Lanka
capital monde

Nom officiel: République démocratique socialiste de Sri Lanka
Population: 21 866 445 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 57)
Superficie: 65 610 km. car.
Système politique: république
Capitale: Colombo
Monnaie: roupie srilankaise
PIB (per capita):
 6 500$ US (est. 2013)
Langue
s: cinghalais (langue officielle et nationale) 74%, tamoul (langue nationale) 18%, autres 8%
note: l'anglais est parlé par environ 10% de la population

Religions: bouddhistes 69,1%, musulmans 7,6%, hindous 7,1%, chrétiens 6,2%, non spécifié 10% (recensement 2001) 
GÉOGRAPHIE
Formée de plateaux et de collines entourant un massif montagneux central, l'île possède un climat tropical chaud, où la hauteur de pluies varie avec l'exposition à la mousson (l'Ouest est plus humide). L'agriculture, ressource presque exclusive, associe cultures vivrières (riz) et commerciales (caoutchouc et surtout thé). Mais la vie sociale et économique a été désorganisée par la lutte entre majorité cinghalaise, bouddhiste, et minorité tamoule, hindouiste (environ 20 % de la population, concentrés dans le Nord). Ce conflit a aussi provoqué un déclin du tourisme, affecté par ailleurs par le tsunami meurtrier du 26 décembre 2004.

1. Le milieu naturel

L'île du Sri Lanka est, géologiquement, un fragment du Deccan dont elle a été séparée au miocène par une transgression marine (aujourd'hui le détroit de Palk). À l'exception des calcaires miocènes du nord, elle est formée de roches précambriennes (gneiss, quartzites, ardoises, calcaires cristallins). Le relief est constitué par plusieurs niveaux de pénéplaines, comprenant les plateaux ondulés du nord et le Massif cinghalais au sud, culminant au Pidurutalagala (2 524 m). Sur le littoral s'étendent des plaines alluviales et lagunaires, de faible largeur. Situé entre 6° et 10° de latitude nord, le Sri Lanka a un climat équatorial, à faibles variations thermiques. Mais sa position dans l'aire des moussons entraîne des contrastes saisonniers. La zone humide, au sud, reçoit généralement plus de 2,50 m de précipitations, distribuées sur toute l'année, mais surtout en été (période de la mousson du sud-ouest) ; la végétation naturelle est une forêt équatoriale sempervirente. La zone sèche, au centre et au nord, reçoit moins de pluies (1,427 m à Anuradhapura), parce que le flux humide de la mousson du sud-ouest y est intercepté par le Massif cinghalais et la péninsule du Deccan ; la saison pluvieuse, comme dans le Tamil Nadu, est celle des cyclones d'automne, et la saison sèche dure de 4 à 8 mois ; la végétation y juxtapose forêts décidues, savanes arborées et brousses à plantes xérophiles. Le Massif cinghalais présente un étagement de climats tempérés et reçoit de très fortes pluies (jusqu'à 7 m au pic d'Adam).

2. La population

L'insularité et la position géographique du Sri Lanka – sur de très anciennes routes commerciales maritimes – expliquent pour beaucoup la diversité et la complexité du pays. S'il appartient sans conteste au monde indien, le Sri Lanka a gardé une grande ouverture sur le monde. Il reste aussi la seule trace de l'importance du bouddhisme dans le sous-continent (mis à part les populations tibéto-birmanes himalayennes) : les Cinghalais, peuple indo-aryen venu peut-être du Bengale, qui observent cette religion, forment en effet les trois quarts de la population. Le reste des Sri Lankais est constitué de Tamouls : cette population dravidienne et à majorité de religion hindouiste s'est établie de longue date dans le nord du pays (dans l'est habitent des musulmans, qui se disent également tamouls). Les influences coloniales (portugaises, hollandaises et britanniques) ont introduit le christianisme ; l'islam du Kerala indien est pratiqué par 6 % de la population. Les Britanniques ont attiré, à partir du xixe s., une nouvelle immigration tamoule en provenance de l'Inde pour les besoins des plantations de thé.


La répartition de la population est très disparate : on compte 800 habitants par km2 dans la région de Colombo et de Jaffna, tandis que le reste de l'île a moins de 100 habitants par km2. Colombo rassemble la quasi-totalité de l'industrie et des services. L'évolution démographique du Sri Lanka est sensiblement différente de celle du reste de l'Asie du Sud : l'ambitieuse politique sociale mise en place dès l'indépendance a permis le ralentissement rapide de la croissance de la population. La qualité du réseau de soins, le bon niveau d'éducation (seulement 10 % d'analphabètes) ont incité les Sri Lankais à réduire leur fécondité. Le pays est dominé par le conflit entre Cinghalais et les rebelles séparatistes tamouls (Tigres de libération de l'Eelam tamoul ), établis dans le nord et l'est du pays, autour de Jaffna.

3. L'économie



La politique volontariste du Sri Lanka, dès l'indépendance, a mis un terme au système colonial qui privilégiait les plantations destinées à l'exportation et les importations de denrées alimentaires. La priorité accordée à la riziculture a permis, grâce à l'utilisation systématique de nouvelles variétés et à une politique hydraulique ambitieuse, d'atteindre 90 % de l'autosuffisance en riz. La nationalisation des plantations de thé (dont le Sri Lanka est le troisième producteur mondial), de noix de coco et d'hévéas (pour la production de caoutchouc) a été mal gérée : les rendements sont nettement inférieurs à ceux de leurs concurrents. La part de ces produits dans les exportations est passée de 95 % en 1970 à seulement 31 % en 1991, au profit du secteur industriel. Celui-ci, qui compte maintenant pour le quart du produit intérieur brut, est dominé par le textile et la confection. Les infrastructures de transport permettent un important commerce intérieur, les réseaux routier et ferroviaire étant assez denses. Mais le Sri Lanka a pris du retard dans le développement de ses équipements électriques. L'énergie hydroélectrique, tributaire de la météorologie, contribue pour un tiers de l'énergie totale utilisée. L'essor du tourisme a été freiné par les troubles politiques mais il fournit toujours 4 % des entrées de devises, bien que le secteur ait été touché de plein fouet par le tsunami de 2004, qui a fait 30 000 victimes dans l'est du pays. Ce sont cependant les rapatriements de capitaux des émigrants (Tamouls fuyant la guerre et populations pauvres partant vers les pays du golfe Persique) qui constituent une source de devises non négligeable, de l'ordre de 20 %. Le Sri Lanka a su attirer la confiance des investisseurs étrangers ; certains voient dans ce pays un potentiel de développement digne de celui des « dragons » de l'Asie du Sud-Est. Cependant, la dette extérieure s'accroît ; la fragilité politique grève la croissance économique et le pays est encore trop tributaire de la variation des cours mondiaux
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