vendredi 1 mai 2015

La République dominicaine

 Drapeau de la République Dominicaine
La République dominicaine 
capital du monde
Capitale: Saint-Domingue


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capital du monde

Nom officiel: République dominicaine
Population: 10 349 741 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 85)
Superficie: 48 730 km. car.
Système politique: république démocratique
Capitale: Saint-Domingue
Monnaie: peso dominicain
PIB (per capita):
 9 700$ US (est. 2013)
Langues
: espagnol

Religions: catholiques romains 95%, autres 5%

GÉOGRAPHIE

À l'Ouest, montagneux, ouvert par des fossés d'effondrement, s'oppose l'Est, formé surtout de plaines et de collines, domaines de la canne à sucre (principale ressource), de la banane, du riz, du café, du cacao et du tabac. Le tourisme est en plein essor. La population (dont Saint-Domingue concentre un peu plus de 20 %) s'accroît rapidement et est largement métissée.

1. Les milieux naturels

Le relief est tourmenté. Il est constitué d'une succession de plaines, de fossés d'effondrement, de vallées et de montagnes disposés en bandes parallèles orientées E.-S.-E. à O.-N.-O. La Cordillère centrale forme l'épine dorsale du pays (pic Duarte, 3 175 m) ; elle s'abaisse à l'est en un seuil assez bas (277 m) pour faciliter le passage entre la plaine côtière du Sud (bas plateau calcaire) et le fossé Cibao-Vega Real (remblayé d'alluvions fertiles). Au-delà du seuil, elle se prolonge par la sierra de Seibo (600 à 700 m d'altitude) jusqu'au cap Engaño. La côte nord est bordée par la Cordillère septentrionale (1 249 m), qui s'allonge jusqu'à la presqu'île de Samaná. Au sud-ouest, du cap Beata à la Cordillère centrale, se succèdent une plaine côtière, la sierra de Bahoruco (dans la presqu'île de Baharona), le fossé du lac Enriquillo (−40 m au-dessous du niveau de la mer), la sierra de Neiba, le fossé de la vallée de San Juan et de la plaine d'Azua.
Le climat, tropical (température moyenne de 25 à 26 °C) est assez humide. Les pluies se concentrent de juin-juillet à novembre-décembre, les autres mois correspondent à la saison sèche. La répartition géographique des pluies présente de vigoureux contrastes : les fossés abrités sont secs (moins de 800 mm d'eau par an dans la vallée de San Juan) ; les versants exposés aux vents d'est, très arrosés (plus de 2 m d'eau par an dans la presqu'île de Samaná). De violents cyclones peuvent ravager le pays. La végétation naturelle présente une très grande variété de formations selon la pluviométrie et l'altitude : des steppes à cactus et à buissons d'épineux à la forêt dense et à la forêt de pins caraïbes. Le potentiel agricole est important et diversifié (près de 80 % du territoire sont utilisables pour l'agriculture et l'élevage).

2. Le peuplement

L'île de Hispaniola était l'un des principaux centres de peuplement des Arawaks au sein des Antilles avant l'arrivée des Espagnols en 1492. Sa colonisation a entraîné un désastre démographique chez les Amérindiens, victimes du pillage, des maladies et de l'établissement du travail forcé. La disparition de la population amérindienne a conduit les Espagnols à utiliser des esclaves africains, mais la pratique de l'esclavage n'atteignit jamais la même ampleur que dans la partie occidentale de l'île, colonisée par les Français. La population actuelle de la République dominicaine est donc le fruit d'un métissage très large entre les descendants des esclaves africains et les colons européens. Le pays, qui compte également des communautés chinoises et japonaises, a attiré des milliers d'émigrants en provenance d'Haïti (État correspondant à l'ancienne partie française de l'île), mais aussi de Cuba, de la Jamaïque et de la Guadeloupe, et ce malgré l'instauration, sous la dictature de Rafael Leónidas Trujillo y Molina (1930-1961), d'une politique raciste qui cherchait à favoriser le blanchiment de la population en encourageant l'immigration européenne.



La population est aujourd'hui principalement urbaine (65 %) à la suite d'un exode rural massif pendant les années 1970. Elle se concentre à Saint-Domingue, à San Pedro de Macoris et à La Romana, dans le sud du pays, ainsi qu'à Santiago de los Caballeros, dans le nord. À l'image de ses voisines antillaises, la population dominicaine est jeune (31 % des habitants sont âgés de moins de 15 ans). Malgré diverses incitations gouvernementales en faveur de la régulation des naissances, les taux de natalité (24 ‰) et d'accroissement naturel (1,8 % par an) restent encore élevés. De très nombreux Dominicains ont préféré émigrer à l'étranger, tandis que, paradoxalement, il existe un fort courant de main-d'œuvre illégale en provenance d'Haïti. Enfin, l'analphabétisme, qui touchait 13 % des plus de 15 ans en 2002, reste un grave problème minant le développement du pays.

3. Les caractéristiques économiques

La République dominicaine est l'un des pays les plus pauvres de la région des Antilles. Son économie, fragile, repose avant tout sur l'agriculture, mais cette forte dépendance à l'égard du secteur agricole est compensée par la vitalité et la croissance de l'industrie manufacturière ainsi que par l'essor spectaculaire du tourisme. Mais le développement économique se heurte toujours à des difficultés structurelles, comme le montrent, par exemple, les déficiences chroniques dans l'alimentation électrique des particuliers et des entreprises. La République dominicaine reste encore très marquée par la terrible récession survenue dans le courant des années 1970. La concomitance de deux phénomènes, à savoir la chute vertigineuse des revenus d'exportation du sucre et la forte augmentation des dépenses énergétiques, a alors plongé le pays, au bord de la faillite, dans une crise profonde, aggravée par une corruption érigée en système et par la subordination des autorités politiques aux intérêts économiques des compagnies multinationales américaines. La République dominicaine a dû s'en remettre aux exigences du Fonds monétaire international (F.M.I.), qui préconisait des réformes structurelles importantes, comme le dégraissage d'une fonction publique jugée pléthorique. Mais l'application de ces directives a eu de terribles répercussions sociales, entraînant une succession d'émeutes contre la vie chère et la misère. Cependant, elle a permis à l'économie dominicaine de renouer avec la croissance. Cependant, plus de la moitié de la population active est au chômage ou sous-employée et la dette extérieure reste écrasante (plus de 7 milliards de dollars en 2005).
Les principaux produits d'exportation sont le sucre et le ferronickel. Le pays importe du pétrole, des biens de consommation ainsi qu'une bonne partie de ses produits alimentaires. En 1998, le pays a été durement touché par les inondations qui ont suivi le passage du cyclone Georges. Ses principaux partenaires commerciaux sont les États-Unis, loin devant le Mexique et le Japon. La République dominicaine a signé en 1998 un accord de libre-échange avec la Communauté des Caraïbes (Caricom).
Le secteur agricole et la pêche contribuent à 12 % du produit intérieur brut (P.I.B.) et emploient 16 % de la population active. Les cultures tropicales vouées à l'exportation coexistent avec une importante agriculture de subsistance (maïs, riz). La canne à sucre constitue la principale culture commerciale, devant la banane, le cacao (12e rang mondial) et le café. Cependant, l'industrie sucrière a subi de lourdes pertes ces dernières années, en raison d'une chute significative de ses niveaux de production.
L'industrie fournit le quart du P.I.B. et occupe 15 % des actifs. L'exploitation minière représente une source non négligeable de revenus. Elle repose essentiellement sur la production de ferronickel et, dans une bien moindre mesure, sur l'extraction d'or et d'argent. L'industrie manufacturière, principalement concentrée autour de la capitale, Saint-Domingue, a connu une forte croissance. Les petites unités industrielles dominent, une bonne partie d'entre elles étant spécialisées dans la transformation de la production agricole (raffinage du sucre, production de mélasse, confection de cigares et de cigarettes). L'activité de la sous-traitance est en pleine expansion et contribue, pour une large part, à la vitalité du secteur secondaire.
De son côté, l'essor du tourisme soutient l'activité économique d'un pays bénéficiant de ressources géographiques exceptionnelles qui en font une destination privilégiée dans la région des Antilles. La République dominicaine a développé de manière substantielle son parc hôtelier et ses structures d'accueil, en promouvant les offres « tout inclus », si bien qu'au début des années 1990 elle accueillait plus de un million de touristes par an. Le nombre de visiteurs n'a pas cessé d'augmenter depuis (4 millions en 2011) et les recettes en devises dépassent 4 milliards de dollars par an,
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