vendredi 1 mai 2015

Sainte-Lucie

Sainte-Lucie 
capital monde


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capital monde

Nom officiel: Sainte-Lucie
Population: 163 362 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 186)
Superficie:  616 km. car.
Système politique: démocratie parlementaire
Capitale: Castries
Monnaie: dollar des Caraïbes orientales ou dollars est-caribbéen
PIB (per capita):
 13 100$ US (est. 2013)
Langues: anglais (langue officielle), créole
Religions: catholiques romains 61,5%, protestants 25,5%, autres chrétiens 3,4%, rastafariens 1,9%, autres 0,4%, non spécifié 1,5%, aucune 5,9%, non spécifié 1,4% (est. 2010)

GÉOGRAPHIE



Île montagneuse et volcanique, au climat tropical, Sainte-Lucie est située dans la zone de passage des cyclones. Les Amérindiens (Arawaks puis Caribs) ont disparu dans le choc de la colonisation. La grande majorité de la population est aujourd'hui composée des descendants des esclaves africains que l'on avait fait venir de force durant la période coloniale. Près du tiers des habitants vit en milieu urbain. La population reste encore très jeune (26 % sont âgés de moins de 15 ans), mais sa croissance diminue (0,8 % en 2007).
L'économie de l'île se caractérise à la fois par son dynamisme et sa fragilité. Malgré le poids de l'agriculture, la priorité donnée au tourisme et à la petite industrie témoigne d'une volonté de diversification. L'exportation de la banane fournit l'essentiel des revenus agricoles (11 % du produit intérieur brut [P.I.B.]). Malgré sa vitalité, l'agriculture reste très sensible aux aléas climatiques (sécheresse, ouragans). Des résultats importants sont attendus du développement de la pêche commerciale. La petite industrie (agroalimentaire, emballage, etc.) est stimulée par la création de zones franches. Le tourisme, en pleine expansion, constitue aujourd'hui le principal moteur de l'économie, grâce aux nombreuses activités qu'il génère. Mais l'économie de Sainte-Lucie est fragilisée par le poids de la dette extérieure et l'ampleur du chômage.

HISTOIRE

Rivalités coloniales et résistance

Peuplée par les Caribs, Sainte-Lucie est abordée par les Espagnols aux alentours de 1502 au cours de leurs explorations dans les Antilles. Une âpre bataille pour le contrôle de l'île s'engage alors, et ne s'achèvera qu'au xixe s. Les Caribs combattent durement les tentatives de colonisation anglaise (1605 et 1638) et française (1650). La question indigène réglée par la guerre, Anglais et Français ne cessent de se disputer l'île. Sainte-Lucie change constamment de mains, jusqu'à ce qu'elle tombe définitivement sous domination britannique au traité de Paris en 1814 et devienne une colonie sucrière.

Indépendance et intégration régionale

L'île est membre de la Fédération des Indes-Occidentales de 1958 jusqu'à la dissolution de celle-ci, en 1962. En 1967, elle reçoit une nouvelle Constitution garantissant l'autonomie interne. L'indépendance est acquise en 1979. John Compton, alors chef du United Workers Party (UWP) et principal interlocuteur dans les négociations pour l'indépendance, en devient Premier ministre. Cependant, les premières élections portent au pouvoir le Saint Lucia Labour Party (SLLP), qui mène une politique d'orientation socialiste. Mais l'UWP, conduit par J. Compton puis par Vaughan Lewis, se maintient au pouvoir de 1982 jusqu'en 1997 . Kenny Anthony, du SLLP, arrive alors à la tête de l'exécutif. Le nouveau Premier ministre doit faire face à de nombreuses difficultés : augmentation de la violence et de la criminalité liée au trafic de drogue, déclin de l'industrie bananière, recul du tourisme. En décembre 2001 pourtant, Kenny Anthony remporte les élections générales mais doit s'incliner face à l'UWP aux élections de 2006. Stephenson King prend la tête du gouvernement gouvernement jusqu’aux élections de 2011 remportées de nouveau par le SLLP. Kenny Anthony est alors investi pour la troisième fois comme Premier ministre. Soucieux de tenir compte du poids économique de la Chine populaire, le gouvernement veut redéfinir ses relations avec Pékin, tout en maintenant les liens privilégiés avec Taïwan, rétablis en 2007 après une rupture en 1997.
Membre de la Communauté (et du marché commun) des Caraïbes (CARICOM) depuis 1974 et de l'Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) depuis sa création en 1981, Saint-Lucie travaille activement à l'intégration régionale dans les domaines judiciaire et policier notamment.
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