vendredi 10 avril 2015

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Drapeau du Cambodge
Cambodge
Nom officiel: Royaume du Cambodge

Population: 15 458 332 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 67)
Superficie: 181 040 km. car.
Système politique: démocratie multipartite dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle
Capitale: Phnom Penh
Monnaie: rial
PIB (per capita): 2 600$ US (est. 2013)
Langues: khmer (langue officielle) 96,3%, autres 3,7% (est. 2008)
Religions: bouddhistes 96,9%%, musulmans 1,9%, chrétiens 0,4%, autres 0,8% (est. 2008)

GÉOGRAPHIE

Le pays, au climat chaud et humide, est formé de plaines ou de plateaux recouverts de forêts ou de savanes, entourant une dépression centrale, où se loge le Tonlé Sap et qui est drainée par le Mékong. C'est dans cette zone que se concentre la population (formée essentiellement de Khmers et en grande majorité bouddhiste), qui vit surtout de la culture du riz.

1. Le milieu naturel

Le Cambodge est une cuvette, occupée en son centre par les Lacs et par les « Quatre Bras » (Mékong supérieur, Mékong inférieur, Tonlé Sap, Bassac) et accidentée de hauteurs isolées (phnom), avec, sur ses rebords : la falaise rectiligne des Dangrêk, au nord ; les plateaux aux flancs abrupts des Cardamomes (1 000 m d'altitude en moyenne) et de l'Éléphant, au sud et au sud-ouest ; le plateau de Mondolkiri, à l'est.
Le pays a un climat tropical, chaud et humide. Les pluies d'été sont apportées par la mousson du Sud-Ouest. Les hauteurs les plus marquées du pays étant perpendiculaires au flux de mousson, leurs pentes méridionales, « au vent », reçoivent des pluies considérables (parfois plus de 5 m). La cuvette centrale est, au contraire, « sous le vent » et ne reçoit, en moyenne, que 1 300 à 1 400 mm de pluie : mais cet effet d'abri ne se fait sentir que de mai à août, les pluies étant au contraire très abondantes en septembre et en octobre. Relativement sèche, la cuvette cambodgienne est inondée, en son centre, par les hautes eaux du Mékong, qui montent à partir de juin et atteignent leur maximum au début octobre.

2. La population

Plutôt sous-peuplé (63 habitants par km2), sauf dans la région des « Quatre Bras », le Cambodge a une population homogène, essentiellement composée par les Khmers, qui habitent les plaines centrales du pays. À la périphérie, on rencontre quelques minorités montagnardes de langue môn-khmer, pratiquant la culture sur brûlis : les Khmers Loeu, ou « Khmers d'en haut ». Parmi les autres minorités nationales figurent les Chams, encore appelés Khmers Islam parce qu'ils sont musulmans alors que les Khmers sont bouddhistes. Originaires de l'ancien Champa, de Sumatra, de Java ou de Malaisie, ils habitent près des rivières, pratiquent une agriculture variée et intensive, la pêche et l'artisanat. Il existe enfin une minorité sino-khmère, dont le rôle est important dans le commerce et le développement du littoral, ainsi qu'une minorité vietnamienne. Les Khmers sont surtout des paysans, vivant d'une culture extensive du riz, de l'élevage et de la pêche en eau douce. La population cambodgienne a été ravagée par le terrible génocide perpétré par les Khmers rouges (entre un et deux millions de morts), ainsi que par la famine et l'exode de nombreux réfugiés vers la Thaïlande. Autres conséquences de ce tragique événement : la proportion élevée de femmes (54 % de la population de plus de 15 ans), particulièrement sensible dans les campagnes, ainsi que la diminution de la population urbaine, dont le niveau de 1970 ne sera retrouvé que dans les années 1980.

3. L'économie

La situation économique est marquée par les années de guerre. Le Cambodge est un pays pauvre, avec un revenu annuel par habitant qui est l'un des plus bas du monde. L'agriculture occupe 70 % de la population et constitue le secteur dominant. Dans les plaines centrales, sur les hautes terres de la région de Takéo, une riziculture pluviale est pratiquée de manière extensive, sur de petites propriétés, où elle est souvent associée au palmier à sucre. Les grandes exploitations rizicoles irriguées sont concentrées dans la région de Battambang, la deuxième ville du pays. Jusqu'en 1970, la production de riz, même de faible rendement, dégageait un surplus commercial réduit à néant par les années de guerre (1970-1975), les travaux forcés imposés par les Khmers rouges et le type de collectivisation établi par l'occupation vietnamienne (1979-1989). Malgré le rétablissement de la petite exploitation familiale, l'autosuffisance reste précaire et les superficies cultivées sont moins importantes qu'en 1970 – la guerre a laissé de nombreuses mines antipersonnel et la déforestation excessive a créé des problèmes d'approvisionnement en eau.
Sur les rives du Mékong, du Tonlé Sap et du Bassac s'est développée, depuis le xixe s., une polyculture commerciale originale, qui utilise habilement les crues et leurs limons fertiles pour produire maïs, haricots, tabac, sésame, arachides, kapok, soja, etc., certaines de ces cultures permettant deux récoltes par an. L'élevage d'animaux de trait, essentiel pour l'agriculture, a repris. La pêche est très importante pour le pays, le poisson étant la première source de protéines pour les Cambodgiens ; la pêche familiale en eau douce couvre la majeure partie des besoins, les eaux des lacs, les forêts inondées par les crues du Mékong et les rivières étant exceptionnellement poissonneuses. Cependant, ces conditions naturelles favorables sont menacées par la dégradation de l'environnement. La pêche commerciale existe, mais, en eau douce comme en mer, elle est le domaine des Chams, des Vietnamiens et des Chinois, qui subissent de plus en plus la concurrence illégale des pêcheurs thaïlandais.
Le Cambodge développe également quelques cultures à vocation commerciale : le caoutchouc dans la région de Kompong Cham, le poivre dans la zone côtière orientale, des cocoteraies et des cultures fruitières autour des villes. La forêt est surexploitée : elle couvrait 73 % du territoire en 1969 et seulement 35 à 40 % en 1991. Les autorités locales, les Khmers rouges, l'armée – responsable de la gestion de l'exploitation forestière depuis 1994 – ont participé à l'abattage illégal du bois et à sa contrebande vers la Thaïlande et le Viêt Nam, ce qui prive le gouvernement de revenus importants et menace les équilibres écologiques.
Le secteur industriel est dominé par l'habillement, qui représente la majorité des exportations. Le reste de l'industrie (rizeries, latex, agroalimentaire, ciment) est modeste et desservi par un équipement vétuste. Un port, Kompong Som, a été créé sur le golfe de Siam en 1955. Les ressources minières sont limitées (phosphates utilisés pour fabriquer des engrais, pierres précieuses de Païlin). Le Cambodge reste très dépendant de l'aide internationale et il ne parvient pas à séduire les investisseurs, qui, malgré la libéralisation de l'économie, reculent devant la corruption et le manque de structures juridiques. La reprise du tourisme est réelle, avec près de 3 millions d'entrées en 2011.


Impressions du Cambodge



Le Cambodge est en pleine ébullition. Tout bouge à un rythme accéléré. C'est comme si les Cambodgiens voulaient à tout prix reprendre le dessus sur la vie, en y mordant à pleine dents, pour rattraper (ou oublier?) le temps perdu et les millions de morts du régime de terreur que leur a fait subir le régime des Khmers rouges de Pol Pot, un des pires despotes de l'histoire de l'humanité.

Les Kmers rouges ont sévi pendant trois ans, de 1975 à décembre 1978. Ils ont éliminé, selon les sources, entre 1 et 3 millions de Cambodgiens sur une population qui atteignait alors 11 ou 12 millions de personnes. Les Vietnamiens ont mis fin au régime des Khmers rouges en envahissant le Cambodge, puis ont ensuite occupé le pays pendant douze ans.

Évidemment, on ne peut s'empêcher de se poser la question suivante lorsqu'on voyage au Cambodge: comment des gens appartenant à un peuple si doux, si souriant et si sensible, un peuple bouddhiste en plus, ont-t-il pu commettre de telles atrocités et suivre un monstre comme Pol Pot dans son délire meurtrier?

Aujourd’hui, la vie continue au Cambodge, grouillante, particulièrement à Phnom Penh, une ville à la fois très pauvre et en plein développement.


Les Cambodgiens sont divisés quant aux suites à donner à cette période difficile de leur histoire. Certains veulent voir les criminels traduits en justice et punis alors que d’autres préféreraient la solution bouddhiste du pardon et de l’oubli.

La question se pose d’autant plus que les séquelles du régime de Pol Pot affectent toujours le pays. On ne peut rester indifférent face au nombre de gens amputés que l'on rencontre partout. Des centaines, voire des milliers de gens se retrouvent mutilés parce qu’ils ont sauté malencontreusement sur une mine antipersonnelle. Ces mines, posées par les  Khmers rouges, pullulent encore dans le pays malgré les efforts pour les éliminer.

Phnom Penh -  marché de noix de coco
La plupart des voyageurs viennent au Cambodge à partir de la Thaïlande ou du Vietnam pour visiter le fameux site archéologique de Angkor, sans aucun doute l'une des merveilles du monde. D'ailleurs, la seule  visite de ce site vaut le détour.

Mais ce serait dommage de se priver de faire au moins un petit tour de piste en dehors de cet endroit exceptionnel pour aller à la rencontre d'un peuple chaleureux, souriant et qui a envie de faire sa place au
soleil.

capitalemonde

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