

Nom officiel: Royaume du Cambodge
Population: 15 458 332 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 67)
Superficie: 181 040 km. car.
Système politique: démocratie multipartite dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle
Capitale: Phnom Penh
Monnaie: rial
PIB (per capita): 2 600$ US (est. 2013)
Langues: khmer (langue officielle) 96,3%, autres 3,7% (est. 2008)
Religions: bouddhistes 96,9%%, musulmans 1,9%, chrétiens 0,4%, autres 0,8% (est. 2008)
GÉOGRAPHIE
Le pays, au climat chaud et humide, est formé de plaines ou de plateaux recouverts de forêts ou de savanes, entourant une dépression centrale, où se loge le Tonlé Sap et qui est drainée par le Mékong. C'est dans cette zone que se concentre la population (formée essentiellement de Khmers et en grande majorité bouddhiste), qui vit surtout de la culture du riz.1. Le milieu naturel

Le pays a un climat tropical, chaud et humide. Les
pluies d'été sont apportées par la mousson du Sud-Ouest. Les hauteurs
les plus marquées du pays étant perpendiculaires au flux de mousson,
leurs pentes méridionales, « au vent », reçoivent des pluies
considérables (parfois plus de 5 m). La cuvette centrale est, au
contraire, « sous le vent » et ne reçoit, en moyenne, que 1 300 à
1 400 mm de pluie : mais cet effet d'abri ne se fait sentir que de mai à
août, les pluies étant au contraire très abondantes en septembre et en
octobre. Relativement sèche, la cuvette cambodgienne est inondée, en son
centre, par les hautes eaux du Mékong, qui montent à partir de juin et
atteignent leur maximum au début octobre.
2. La population

3. L'économie
La situation économique est marquée par les années de guerre. Le Cambodge est un pays pauvre, avec un revenu annuel par habitant qui est l'un des plus bas du monde. L'agriculture occupe 70 % de la population et constitue le secteur dominant. Dans les plaines centrales, sur les hautes terres de la région de Takéo, une riziculture pluviale est pratiquée de manière extensive, sur de petites propriétés, où elle est souvent associée au palmier à sucre. Les grandes exploitations rizicoles irriguées sont concentrées dans la région de Battambang, la deuxième ville du pays. Jusqu'en 1970, la production de riz, même de faible rendement, dégageait un surplus commercial réduit à néant par les années de guerre (1970-1975), les travaux forcés imposés par les Khmers rouges et le type de collectivisation établi par l'occupation vietnamienne (1979-1989). Malgré le rétablissement de la petite exploitation familiale, l'autosuffisance reste précaire et les superficies cultivées sont moins importantes qu'en 1970 – la guerre a laissé de nombreuses mines antipersonnel et la déforestation excessive a créé des problèmes d'approvisionnement en eau.
Sur les rives du Mékong, du Tonlé Sap et du Bassac s'est développée, depuis le xixe s.,
une polyculture commerciale originale, qui utilise habilement les crues
et leurs limons fertiles pour produire maïs, haricots, tabac, sésame,
arachides, kapok, soja, etc., certaines de ces cultures permettant deux
récoltes par an. L'élevage d'animaux de trait, essentiel pour
l'agriculture, a repris. La pêche est très importante pour le pays, le
poisson étant la première source de protéines pour les Cambodgiens ; la
pêche familiale en eau douce couvre la majeure partie des besoins, les
eaux des lacs, les forêts inondées par les crues du Mékong et les
rivières étant exceptionnellement poissonneuses. Cependant, ces
conditions naturelles favorables sont menacées par la dégradation de
l'environnement. La pêche commerciale existe, mais, en eau douce comme
en mer, elle est le domaine des Chams, des Vietnamiens et des Chinois,
qui subissent de plus en plus la concurrence illégale des pêcheurs
thaïlandais.
Le Cambodge développe également quelques cultures à
vocation commerciale : le caoutchouc dans la région de Kompong Cham, le
poivre dans la zone côtière orientale, des cocoteraies et des cultures
fruitières autour des villes. La forêt est surexploitée : elle couvrait
73 % du territoire en 1969 et seulement 35 à 40 % en 1991. Les autorités
locales, les Khmers rouges, l'armée – responsable de la gestion de
l'exploitation forestière depuis 1994 – ont participé à l'abattage
illégal du bois et à sa contrebande vers la Thaïlande et le Viêt Nam, ce
qui prive le gouvernement de revenus importants et menace les
équilibres écologiques.
Le secteur industriel est dominé par l'habillement,
qui représente la majorité des exportations. Le reste de l'industrie
(rizeries, latex, agroalimentaire, ciment) est modeste et desservi par
un équipement vétuste. Un port, Kompong Som, a été créé sur le golfe de
Siam en 1955. Les ressources minières sont limitées (phosphates utilisés
pour fabriquer des engrais, pierres précieuses de Païlin). Le Cambodge
reste très dépendant de l'aide internationale et il ne parvient pas à
séduire les investisseurs, qui, malgré la libéralisation de l'économie,
reculent devant la corruption et le manque de structures juridiques. La
reprise du tourisme est réelle, avec près de 3 millions d'entrées en
2011.
Impressions du Cambodge
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