mardi 7 avril 2015

La Géorgie,capitale, globe,monde, terrestre,

Drapeau de la Géorgie
capitale,La Géorgie
Géorgie
 
Nom officiel: Géorgie
Population: 4 935 880 habitants (est. 2014) (rang dans le monde: 123)
Superficie: 69 700 km. car.
Système politique: république
Capitale: Tbilisi
Monnaie: lari
PIB (per capita):
6 100$ US (est. 2013)
Langues: géorgien 71% (langue officielle), russe 9%, arménien 7%, azéris 6%, autres 7%
note: l'abkhaz est la langue officielle en Abkhazie

Religions: chrétiens orthodoxes 83,9%, musulmans 9,9%, arméniens-grégoriens 3,9%, catholiques 0,8%, autres 0,8%, aucune 0,7% (recencement 2002

GÉOGRAPHIE

Le pays est peuplé à 70 % de Géorgiens de souche (minorités d'Arméniens, de Russes, d'Abkhazes, d'Ossètes, d'Adjars, etc.). Au S. du Grand Caucase, il possède un climat subtropical, au moins dans la plaine du Rioni et sur le littoral (animé par le tourisme). Il produit agrumes, thé, vins. Le sous-sol recèle surtout du manganèse.

1. Particularismes régionaux et minorités nationales




Les Géorgiens de souche sont largement majoritaires (70 %) et connaissent une émigration numériquement peu importante, du moins jusqu'à la fin de l'ère soviétique. L'unité de la nation géorgienne s'est construite progressivement sans pour autant effacer les particularismes locaux, d'ordre linguistique et culturel, qui s'appuient sur les anciens royaumes et principautés et qui continuent d'influencer la vie politique. On distingue ainsi les Mingréliens et les Imérétiens à l'ouest, les Lazes au sud-ouest (aujourd'hui en Turquie), les Svanes au nord, les Géorgiens proprement dits à l'est et au centre, eux-mêmes subdivisés en une dizaine de groupes (Karthliens, Kakhétiens, Gouriens, Khevsours, Psavs, Touchs, etc.). Islamisés aux xvie-xviie s., lors de la conquête ottomane, les Adjars ont conservé la langue géorgienne, à la différence de leurs voisins Meskhets, également islamisés mais devenus turcophones et déportés en Asie centrale en 1943-1944 par Staline. Leur revendication du « droit au retour » se heurte à l'hostilité de la population et des dirigeants géorgiens.
Parmi les autres nationalités, certaines ont une assise territoriale ancienne. Ainsi, sur la côte pontique, des Abkhazes, peuple paléocaucasien, étaient organisés en un puissant royaume à l'époque médiévale. Chrétiens, puis en partie islamisés à partir du xvie s., ils ne représentent plus que 2 % de la population totale et sont devenus minoritaires sur leur territoire (environ 17 %), au fil des massacres, déportations ou exil forcé en Turquie qui ont accompagné la dure conquête russe du Caucase et sa colonisation, avant les avatars de l'ère soviétique. Les Ossètes constituent 3,2 % de la population totale, mais 70 % de celle de la Région autonome d'Ossétie du Sud. Ils sont les descendants des Alains, réfugiés sur les hautes terres du Caucase septentrional après la destruction de leur empire par les Huns (ive s.). Ils parlent une langue indo-européenne et sont majoritairement chrétiens orthodoxes. Leur volonté de réunification avec l'Ossétie du Nord, incluse dans la Fédération de Russie, a provoqué de violents affrontements avec les Géorgiens depuis 1991. Les Arméniens constituent encore la principale minorité (8,1 %). Leur présence est ancienne à Tbilissi et dans les villes du littoral, et surtout dans la zone frontalière avec l'Arménie, la Djavakhétie (Akhalkalaki, Akhaltsikhe), où ils représentent 70 à 90 % des habitants. La majorité des Azéris (5,7 %) réside aussi dans la périphérie méridionale, à la frontière de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan. Les Russes (6,3 %), surtout présents dans la capitale et les garnisons, ont tendance à repartir. Les Juifs géorgiens, particulièrement bien intégrés, ont aujourd'hui presque tous émigré en Israël (environ 50 000 personnes). Ils n'étaient plus que 14 000 au recensement de 1989. D'une façon générale, la proportion des Géorgiens s'est accrue depuis le début du xxe s., tandis que celle des minorités a diminué, en dépit de taux de fécondité parfois supérieurs.
La Géorgie est la première des républiques de Transcaucasie à avoir achevé sa « transition démographique » : dès la fin des années 1930, le taux de mortalité était passé sous la barre des 10 ‰. Le taux de natalité, encore situé entre 20 et 25 ‰ jusqu'aux années 1960, est tombé à 11 ‰ en 2007. Celui de la mortalité infantile, fluctuant selon la conjoncture socio-économique, est estimé à 20 ‰ en 2007, un taux qui reste assez relativement élevé, et l'espérance de vie, à 71 ans. Le taux d'urbanisation (52 % en 2007), inférieur à la moyenne de l'ex-U.R.S.S. (66 %), atteste de la part importante de l'économie agricole. La taille encore importante de la famille (4,7 personnes en moyenne), le maintien de traditions et de valeurs patriarcales (hospitalité, sens de l'honneur, vertu des femmes, respect des anciens), une faible proportion de mariages mixtes figurent parmi les caractéristiques de la vie géorgienne.

2. Un jardin aux paysages variés




Entre la barrière du Grand Caucase, au nord, et les montagnes d'Adjarie-Imérétie et de Trialeti (Petit Caucase), au sud, s'inscrit une zone déprimée, de structure complexe, largement ouverte sur la mer Noire à l'ouest (plaine de Colchide, irriguée par le fleuve Rioni, le Phasis des Anciens) et qui se resserre vers l'intérieur (bassins de Gori et de Tbilissi), dans la haute vallée de la haute Koura. La moitié du territoire est située à plus de 1 000 m d'altitude (point culminant : mont Kazbek, 5 033 m). L'agencement du relief accidenté et compartimenté par des chaînes transversales introduit des différenciations climatiques marquées, qui s'expriment dans la diversité des milieux naturels et des formes de mise en valeur.



La qualité des terres arables compense souvent leur pénurie. Avec un climat subalpin ou alpin suivant l'altitude, une zone forestière importante (conifères, feuillus) et de hauts pâturages, le versant sud du Grand Caucase est un monde pastoral traditionnel, avec transhumance de bovins dans l'Ouest, davantage humide, et d'ovins dans la partie orientale, plus aride. C'est aussi le cas des hauts plateaux du Sud, au climat plus continental, qui servent de frontière avec l'Arménie et la Turquie. Des cultures vivrières (céréales, pommes de terre, fruits et légumes) et fourragères occupent les bas versants ; on y pratique également la sériciculture. Bénéficiant d'un climat subtropical humide, l'ouest de la zone de plaines encastrée entre les chaînes bordières est le domaine de cultures spécialisées (thé, agrumes, tabac, fruits et légumes méridionaux), très recherchées dans l'ex-U.R.S.S. Dotées d'un climat de type méditerranéen mais plus sec qui rend l'irrigation nécessaire, les plaines orientales sont aussi une riche zone agricole, aux vergers et vignobles réputés (vins de Kakhétie).
À Tchiatoura, l'exploitation d'un des plus grands gisements mondiaux de manganèse (aujourd'hui en voie d'épuisement) a été à l'origine du développement industriel. Quelques autres minerais (zinc, tungstène, molybdène, fer, cuivre), un peu de charbon (Tkibouli, Tkvartcheli), de la houille blanche et des sources thermales (Borjomi) constituent les rares ressources énergétiques et minérales du pays. Celui-ci tire néanmoins profit de sa position centrale dans le Caucase et de son ouverture sur le monde grâce à son large débouché maritime.
Au centre de la zone de plaines, Tbilissi, la « ville des eaux chaudes » en raison de ses sources sulfureuses, capitale d'un des royaumes géorgiens, au carrefour des voies commerciales entre l'Asie Mineure et l'Asie centrale, la Russie et la Perse, doit son essor à son rôle de capitale du Caucase, après l'annexion à l'empire tsariste (1801) et jusqu'en 1918, puis à nouveau de 1922 à 1936. Centre administratif, universitaire et culturel, c'est aussi une métropole industrielle (banlieue sidérurgique de Roustavi) à la croissance hypertrophique. Sur le littoral étroit qui s'étend sur 300 km et constitue la « Riviera » géorgienne, stations estivales et ports industriels et commerciaux se succèdent, dont Batoumi, en Adjarie, le débouché maritime du pays, Poti, et Soukhoumi, en Abkhazie, importante station touristique.

3. Les difficultés de la transition post-soviétique

Malgré la prégnance du caractère montagneux du pays, la Géorgie a de nombreux atouts, pour le développement à la fois de l'agriculture, de l'industrie, du tourisme et du commerce. Elle avait une image enviée de pays de Cocagne dont les habitants étaient perçus comme des profiteurs, spéculant sur leur rente du soleil quand ils venaient vendre leurs fruits et légumes méditerranéens sur les tristes marchés kolkhoziens de Moscou et de Saint-Pétersbourg. Les indices de niveau de vie étaient les plus élevés d'URSS. La Géorgie est aujourd'hui l'un des pays les plus frappés par la récession qui suivit l'effondrement de l'Union soviétique. Dépendants d'elle pour leur approvisionnement comme pour leurs débouchés, les secteurs clés de son économie – cultures spécialisées, industries alimentaires, matériel de transport (camions, locomotives), aéronautique militaire (avions Soukhoï), matériel agricole, transformations des minerais, tourisme – ont été touchés, à des degrés divers, par la rupture des échanges, la perte du marché russo-soviétique et les aléas des livraisons de ressources énergétiques et de matières premières, consécutifs à l'écroulement du système communiste et aux crises politiques et ethniques intérieures et régionales.
Engagées par l'État et soutenues par l'aide internationale et le Fonds monétaire international (FMI), les réformes s'effectuent à des rythmes et avec des résultats variables suivant les secteurs et les régions. Le rôle de l'économie privée dans le secteur agricole (lopins individuels) était déjà important à la fin de la période soviétique. Entamée en 1992, la privatisation des terres ne touchait néanmoins que la moitié des surfaces en 1996. La production agricole a augmenté, sans que cela assure l'autosuffisance céréalière. Cette croissance traduit surtout la crise de l'ensemble de l'industrie, hormis peut-être l'agroalimentaire. La privatisation des grandes entreprises industrielles est lente, souvent faute de repreneurs locaux ou étrangers, en dépit d'une politique d'ouverture aux investissements extérieurs. Les petites et moyennes entreprises artisanales et commerciales se sont en revanche multipliées. La tendance aux investissements non productifs et la consommation croissante de biens et de services achetés à l'étranger, notamment en Turquie (25 % des importations), compromet la restructuration d'une économie nationale dont l'offre n'est pas encore adaptée à la demande des marchés occidentaux et qui manque de ressources financières. Une monnaie nationale, le lari, a été créée en 1995. Outre le tourisme culturel et de villégiature, le pays mise sur sa position de « pont » entre l'Europe et l'Asie ainsi que sur sa façade maritime. La Géorgie a adhéré à la Zone de coopération économique de la mer Noire (1992), lancée à l'initiative d'Ankara. Le projet européen de « corridor transcaucasien », qualifié par certains de « nouvelle route de la soie », lui donne un rôle stratégique de porte de l'Asie centrale. Le pays mise également sur le renforcement de ses infrastructures de transport pour participer à l'exportation du pétrole de la mer Caspienne, ce qui le met dans une concurrence délicate avec les intérêts russes : en 1999 est ouvert un deuxième oléoduc destiné au transport du brut de l'Azerbaïdjan (Bakou) à destination de l'Europe de l'Ouest, via le port géorgien de Soupsa sur la mer Noire ; il double l'ancien oléoduc en partant également de Bakou mais en transitant par le port russe de Novorossiisk. Le développement de l'Adjarie, qui tire parti de sa double frontière terrestre et maritime avec la Turquie, est considéré avec suspicion par le gouvernement central géorgien, qui le juge porteur d'aspirations séparatistes.
Fortement endettée, la Géorgie se tourne vers l'Union européenne (adhésion au Conseil de l'Europe en 1999) et les alliances locales (comme celle du GUAM, qui regroupe la Géorgie, l'Ukraine, l'Ouzbékistan, l'Azerbaïdjan et la Moldavie).
En 2009, un an après la guerre avec la Russie, la Géorgie quitte la Communauté des États indépendants (CEI)
Après trois ans de fermeture, la frontière terrestre est rouverte en 2010 avec la Russie. Ce poste-frontière, appelé gorge de Darial en Géorgie, est le seul point de passage entre les deux pays qui ne se trouvent pas dans les régions séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie

capitalemonde

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation.

0 commentaires:

 

Copyright @ 2013 capitale monde.